Marseille. Le groupe Cafpi leader historique du métier de courtage en crédits s’implante à la Joliette

Publié le 30 janvier 2020 à  19h27 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h46

Le groupe Cafpi -pour Conseil à l’accession et au financement en prêts immobiliers- inventeur en France du métier de courtage en prêts immobiliers, avec aujourd’hui 230 agences, se revendique toujours comme le leader du marché des courtiers en crédits. Après avoir ouvert des agences sur Marseille (Prado, Saint-Barnabé), comme à Vitrolles, Aix, Salon, Aubagne ou Saint-Maximin (Var), il vient de s’implanter dans le quartier de la Joliette à Marseille avec une première agence « phygitale ». Présentation d’un métier encore méconnu et d’une activité en ce moment malmenée…

De gauche à droite:  Stéphanie Blanchard, Jessy Julien, Jocelyn Deleplace, Fabrice Alimi (Photo Robert Poulain)
De gauche à droite: Stéphanie Blanchard, Jessy Julien, Jocelyn Deleplace, Fabrice Alimi (Photo Robert Poulain)
«On est à la fois avocat et architecte, car toute proposition de prêt doit se construire, avant tout», Jessy Julien, directeur régional Est-Sud de Cafpi, présente ainsi la profession de courtiers. Un métier qui, à l’image précisément de celui d’avocat, depuis les dernières semaines, pourrait vite fulminer, mais lui face aux grandes banques ! La faiblesse des taux des crédits immobiliers qui se poursuit depuis les cinq-six dernières années vient d’entraîner certaines banques du pays à vouloir choisir désormais leurs propres partenaires et renégocier à la baisse les commissions des courtiers immobiliers. «Notre métier est de négocier la meilleure solution financière à nos clients», poursuit le responsable régional, «et pas le meilleur taux. Pour cela, nous devons négocier pour le client chaque agrégat. En termes de conseils, d’accompagnement, on peut ainsi se présenter comme l’avocat du client. La finalité est de négocier pour lui auprès des banques pour trouver le financement.»

Un record de transactions immobilières battu dans le pays en 2019

La profession de courtiers paraît toujours assez méconnue. A l’époque de la flexibilité à tout-va, elle semble pourtant avoir été créée pour les négociations immobilières actuelles, surtout concernant les plus jeunes. Une idée qui était d’ailleurs précisément au départ de la réflexion des fondateurs du groupe Cafpi. «A la base, il y a la formidable histoire de deux frères (Elie et Maurice Assouline), dont un était agent immobilier, qui a fait naître le courtage en France», enchaîne Jessy Julien. «Le métier de mandataire a depuis évolué, avec un statut de plus en plus flexible qui donne envie aujourd’hui. D’autre part, l’année 2019 a été une année exceptionnelle dans l’immobilier en France. Il faut savoir qu’il y a un socle incompressible de 500 000 transactions par an dans le pays, avec une moyenne annuelle se situant entre 850 000 et 900 000 transactions. Fin septembre dernier, on a dépassé le million de transactions sur un an, avec 100 000 en plus par rapport à 2018.»

«A l’heure de la réforme des retraites, la priorité des Français reste de devenir ou rester propriétaires»

Les attitudes offensives nées chez certaines banques depuis 2020 envers les courtiers s’expliquent notamment par les taux d’emprunt -qui sont fixés par les banques centrales au regard du niveau d’inflation- qui restent bas. Et ce malgré une petite hausse du taux en novembre, puis une nouvelle fois en janvier, avant une stabilisation à nouveau attendue. «Les prix restent élevés dans les grandes villes», précise Jocelyn Deleplace, le directeur pour le groupe du secteur Bouches-du Rhône et Var-Ouest, «mais l’immobilier reste plus que jamais la valeur refuge pour les gens. Quand on est locataire, je conseille d’acheter. Il faut savoir que lorsque vous êtes propriétaires, une assurance vient vous couvrir en cas d’accident de la vie. Ce qui n’est pas le cas en tant que locataire. A l’heure des tensions provoquées par la réforme des retraites, la priorité des Français reste de devenir ou rester propriétaires pour s’enlever à la retraite le montant du crédit immobilier. Une part représentant en moyenne 33 % des dépenses pour chaque ménage.»

«On est là pour mettre à disposition des gens un réseau de banquiers.»

Sur le thème, il ajoute : «L’activité de notre groupe vient pour 50 % des transactions immobilières, et nous avons une spécificité : accompagner les primo-accédants, qui représentent les 2/3 de nos clients dans ce domaine. Les fondateurs avaient donc en tête d’accompagner le plus grand monde pour devenir propriétaires, c’est toujours la règle.» Historiquement et «sur le volume des crédits distribués», Cafpi affirme être le numéro 1 des courtiers dans le pays. «On reste le numéro un et on veut que les clients puissent toujours s’exprimer auprès de nous», souligne Stéphanie Blanchard, jeune gérante de la nouvelle agence de la Joliette à Marseille. Une première agence du groupe en France : «phygitale» – association des deux présences : physique et digital – qui a impulsé 10 nouveaux emplois. «Ce lieu nous permet de pouvoir encore plus écouter les clients lors du premier rendez-vous, grâce à un outil qui nous permet de répondre à toutes les demandes, car il y a des banques qui sont spécialisées dans tout ce qui est neuf, d’autres sur la défiscalisation, par exemple. On est là pour mettre à disposition des gens un réseau de banquiers.» Jessy Julien précise : «Le client ne prend aucun risque avec nous, alors que nous avons vis-à-vis de lui une obligation de résultat ! Le pourcentage de rémunération des courtiers est de 1 % du montant du prêt, c’est en moyenne la règle. Mais nous, nous n’avons pas de plan B par rapport aux banquiers…»

«Le courtier doit être toujours plus valorisé, car il permet d’avoir le choix»

Son indépendance avec le fait qu’aucun groupe bancaire ne figure dans son capital est un gage de confiance que la structure entend pérenniser. «Le courtier doit être toujours plus valorisé, car il permet d’avoir le choix», conclut Fabrice Alimi, le président de la fédération nationale des clubs immobiliers de France, présent pour l’inauguration de l’agence à la Joliette, ce jeudi 30 janvier. «Comme dans tous les métiers, il y a des bons et de mauvais courtiers. Mais avec ses 50 ans d’existence, Cafpi est nécessairement un groupe qui est bon et possède des valeurs humaines. Il sait comment travailler pour rendre meilleur un maillage durable. Il est un très bel exemple d’une réussite qui s’est maillée sur l’intelligence, l’affection et l’humain. Quand on s’intéresse à l’autre de cette manière, je pense pour ma part qu’on ne peut être que performant en tant que client.»
Bruno ANGELICA

Groupe Cafpi
Cafpi se présente avec « 4 lignes de métiers » : l’immobilier, le regroupement de crédits, les professionnels libéraux et les entreprises, l’international avec des présences au Portugal ou au Canada
Les chiffres clés :
-1,12 %: c’est en moyenne le taux de crédit bancaire d’intérêt moyen qui a battu un record en novembre avec 1,12 % hors assurance et toutes durées d’emprunt confondues, selon l’observatoire Crédit logement/CSA.
-40 %: les organismes de courtage génèrent 40 % des demandes de crédit immobilier dans le pays, et cela peut même monter jusqu’à 60 % en région parisienne.
-2 942 €: selon les indicateurs clés du marché immobilier de la ville de Marseille, c’est le prix moyen signé au m² actuel sur la ville.
Cafpi agence de la Joliette à Marseille : Place de la Joliette – 47, rue Mazenod, 13002- Plus d’info: cafpi.fr

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