Marseille. Lettre ouverte de syndicats de territoriaux à destination du maire

Publié le 17 octobre 2022 à  20h16 - Dernière mise à  jour le 11 juin 2023 à  17h56

Les syndicats CFE-CGC, CFTC, FSU et Unsa adresse une lettre ouverte au maire de Marseille. Ils demandent notamment le respect des fonctionnaires territoriaux.

Les signataires, parmi lesquels on ne trouve ni FO ni la CGT, déplorent: «Le nouvel encadrement ne s’appuie aucunement sur l’expérience et l’expertise des cadres fonctionnaires et procède à des recrutements massifs de collaborateurs susceptibles d’être considérés comme des militants politiques (918 agents contractuels ont été recrutés entre juillet 2020 et mai 2022)». Pour eux cette nouvelle politique de recrutement se manifeste par «une Administration trop souvent désorganisée qui empêche le déploiement de politiques publiques cohérentes et qui dégrade le fonctionnement des services publics : incapacité de mettre en place des mesures de protection environnementale d’envergure; impossibilité d’assurer une ouverture normale des musées, des bibliothèques, des piscines, des bureaux de proximité…ou encore d’assurer un entretien minimum de ses cimetières».

«Contrairement à ce que certains élus répandent dans la presse, insistent-ils, ces incapacités ne sont pas liées à une « culture paralysante » des cadres et des agents». Dans cette ligne les syndicats signataires demandent «le respect des fonctionnaires territoriaux qui ont œuvré non seulement au fonctionnement des services quotidiennement dans des circonstances parfois difficiles, mais aussi à la réussite de grandes opérations notamment comme Marseille Capitale Européenne de la Culture en 2013 ou l’Euro 2016 de football, et qui ont su préserver de tout temps la continuité du service public, lors du contexte compliqué lié à la crise sanitaire et la cyberattaque dont la Ville a été victime en 2020».

Ils demandent «le respect pour que cessent les souffrances infligées aux cadres et à l’ensemble des personnels municipaux, qui constituent un véritable empêchement à bien travailler, mais aussi une atteinte inacceptable à l’intégrité physique et morale de ceux-ci».
Michel CAIRE

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