Publié le 1 septembre 2021 à 9h21 - Dernière mise à jour le 1 novembre 2022 à 14h54
L’appel avait été lancé par l’association «Conscience». Il invitait à une marche blanche à la mémoire de toutes les victimes de la guerre des stupéfiants. Elle n’a pas vraiment mobilisé. Malgré le relais des réseaux sociaux cette marche, avant l’arrivée d’Emmanuel Macron, a rassemblé une centaine de personnes. Elles ont défilé entre le Vieux-Port et la préfecture. Les auteurs de l’initiative en espéraient plus. Une compagnie de CRS avait été mobilisée pour cette opération soit presque autant que les participants. 15 personnes ont pourtant été victimes des règlements de comptes depuis le début de l’année et deux adolescents n’effectueront pas leur rentrée, tombés sous les balles.

Hommage à Brahim
Le fer de lance de cette opération est le jeune Amine. Son frère Brahim a été abattu en décembre 2020 dans un règlement de compte. Depuis le lycéen se bat pour mettre fin à ces carnages dans les cités. Il en appelle aux élus, au président de la République, demande d’écouter les jeunes des quartiers Nord. De ne pas voir un dealer dans toutes les silhouettes des quartiers populaires. Pour lui, un plan Marshall ne suffira pas. L’argent ne résout pas tout. Il faut les prendre en compte globalement. [(Des familles en colère

