Publié le 2 mars 2021 à 7h30 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 14h58
Olivia Grégoire, secrétaire d’État à l’Économie Sociale et Solidaire est venue à Marseille afin d’inviter ce secteur à utiliser le Plan de relance et le Fonds d’urgence pour faire face à la crise de la Covid.


«1,3 milliard d’euros sont à disposition des acteurs de l’Économie sociale et solidaire»
En ce qui concerne le Plan de relance, Olivia Grégoire parle d’un montant de 1,3 milliard d’euros «qui sont à la disposition des acteurs de l’économie sociale et solidaire». Ajoute qu’il existe aussi «un accompagnement très fort de la Banque des Territoires». Évoque les 15 appels à projets qui ont été publiés ou le seront dans les deux prochains mois et qui permettront de soutenir le développement de l’ESS dans tous les territoires. Le premier a été lancé fin novembre par le ministre des Solidarités et de la Santé, pour soutenir les projets structurants des associations de lutte contre la pauvreté. «Ces appels à projets, décrit la ministre, incarnent le soutien à la cohésion sociale et aux territoires, priorités du plan France Relance. Ils financeront des actions au service de l’hébergement d’urgence, du développement des tiers-lieux, de l’essor d’une alimentation durable, locale et solidaire ou encore des filières du réemploi et du recyclage.» Les structures de l’ESS évoluant dans les secteurs du sport, de la culture, du tourisme durable ou de l’industrie seront bénéficiaires. Enfin, l’emploi des jeunes dans le monde associatif sera soutenu dans le cadre du plan #1jeune1solution. «Il suffit d’aller sur Plan-de-relance.gouv.fr et vous tapez juste «Économie sociale et solidaire», l’ensemble des appels à projet arrive», indique-t-elle.«Plus d’argent pour aider les structures à répondre aux appels à projet du Plan de relance»
Elle ne cache pas avoir entendu certains acteurs de cette économie parler d’un problème d’accompagnement. «Quand on est une structure de l’économie sociale et solidaire, qu’on est tourné vers les autres mais que l’on a ses propres difficultés, depuis des mois, il est ardu d’avoir les ressources nécessaires, les bras, les compétences pour pouvoir répondre en temps et en heure à ces appels à projet. C’est pour cela que j’ai aussi voulu renforcer les dispositifs d’accompagnement, bien connus des acteurs locaux, régionaux, départementaux mais aussi de la municipalité, une municipalité engagée sur le sujet de l’économie sociale et solidaire. L’idée c’est qu’il y ait plus d’argent pour aider les structures à répondre aux appels à projet du Plan de relance». [(

