Publié le 20 janvier 2021 à 20h04 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 12h34
En complément de l’action conduite quotidiennement par les services de contrôles dans les transports, une 24e opération d’envergure, encadrée par Frédérique Camilleri, préfète de police des Bouches-du Rhône, a été menée ce mardi 19 janvier à la station de métro “capitaine Gèze” à Marseille avec comme objectif : «Le renforcement de la lutte contre l’insécurité, le contrôle des mesures sanitaires, et la sécurité des usagers dans les transports en commun».
La sécurité du quotidien des habitants et des usagers des transports en commun





Lutter contre le sentiment d’insécurité
Lutter contre la fraude, pour la préfète de police «c’est lutter contre le sentiment d’insécurité» ce qui s’inscrit dans le cadre de la Sécurité du Quotidien, une de ses priorités. Elle explique: «Lutter contre la fraude, bénéficie aux compagnies de transport et à la police car, l’argent que génère les titres de transport peut être réinvesti en partie sur les questions de sécurité, donc c’est au bénéfice de tous» Elle met également en exergue «toutes les formes d’incivilité qui génèrent ce sentiment d’insécurité.» Précise que le gouvernement a voulu s’attacher à lutter contre cette insécurité du quotidien et notamment ajoute-t-elle: «Lorsque vous vivez ici, vous avez besoin de prendre les transports en commun donc le sentiment d’insécurité peut être plus fort parce qu’on les emprunte au quotidien. Et, être bien dans les transports en commun, se sentir en sécurité, c’est aussi la garantie d’être beaucoup plus serein dans sa journée et c’est pour cela que l’on fait un effort sur ces lieux que nombre de concitoyens fréquentent. Et, il faut les rassurer aussi par une présence qui est dissuasive…». [(
L’incivilité, au quotidien, sur la voie publique pourrit la vie des gens..
Insiste encore sur ses priorités en tant que préfète de police: «La première c’est la lutte contre les stupéfiants et ces opérations (dans les transports) permettent d’ailleurs, parce que nous avons la possibilité de fouiller les personnes, de pouvoir trouver des stupéfiants et dresser des amendes pour leur détention par des consommateurs …» Et ensuite l’insécurité du quotidien «dans les transports en commun, l’appropriation de l’espace public, les nuisances et l’incivilité, au quotidien, sur la voie publique ce qui, pour dire les choses de façon un peu triviale, pourrit la vie des gens…» [(

