Publié le 2 novembre 2016 à 23h17 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h41
C’est le rassemblement le plus important, à Marseille, depuis le début du mouvement de colère des policiers qui a vu le jour après l’agression dont ont été victimes leurs collègues dans l’Essonne. Plusieurs centaines de policiers se sont retrouvés devant la préfecture de police, ce mercredi 2 novembre, tandis qu’une délégation, constituée «de policiers non-syndiqués» était reçue par le préfet de police. Malgré les mesures annoncées par le ministre de l’Intérieur, destinées à calmer la fronde, les policiers ne semblent pas trouver leur compte. La principale revendication concerne «une révision de la légitime défense», explique un policier. «Non pas du texte, précise-t-il mais notamment une application au niveau judiciaire et un alignement sur la Gendarmerie.» Pour un autre policier, 250M€ «ce n’est pas suffisant». Il est également question de revalorisation de la profession et enfin, est-il lancé par l’un d’entre eux: «On ne résoudra pas nos problèmes avec des armes de guerre».
Il est à noter que vendredi 29 octobre une trentaine de policiers a été convoquée à l’Évêché (Hôtel de police) de Marseille pour un «ferme rappel à la règle», avait alors indiqué le préfet de police. Les policiers sermonnés étaient néanmoins soutenus par leurs collègues, la rencontre s’est terminée par une Marseillaise entonnée dans la cours de l’Hôtel de Police
Patricia MAILLÉ-CAIRE
