Marseille. Réforme des retraites. Manif #10 : les jeunes sont aussi dans la rue

Publié le 29 mars 2023 à  9h14 - Dernière mise à  jour le 31 mai 2023 à  17h18

11 000 manifestants selon la préfecture de Police, 180 000 selon les syndicats ont formé le cortège, ce mardi 28 mars, de la 10e manifestation contre la réforme des retraites.

Les jeunes sont dans la rue pour cette manif #10 (Photo Joël Barcy)
Les jeunes sont dans la rue pour cette manif #10 (Photo Joël Barcy)
La mobilisation, bien que moindre, reste dense et laisse apparaître une forte présence de la jeunesse qui scande qu’elle est «déter’ et révolutionnaire». Les jeunes descendent dans la rue et cela peut avoir un impact sur la suite du mouvement. D’autant que, s’ils évoquent le recul de l’âge de la retraite, ils posent bien d’autres questions. Une jeunesse qui indique: «Nous sommes là pour exprimer notre rage»; qui dénonce «la violence de l’État» ou, plus largement «l’appauvrissement des relations entre l’État et les citoyens». Des jeunes qui indiquent ne pas être syndiqués mais considèrent que le fait de manifester s’est imposé à eux. Alors, les manifestants plus âgés ont chaleureusement applaudi leur présence dans la manifestation, jugeant leur présence «réconfortante» et leur mobilisation à même de faire reculer le gouvernement.

Les syndicats

Alain Rai, CFDT lâche: «Il n’y a pas de volonté du gouvernement de se rapprocher de l’intersyndicale, il y a une volonté de nous prendre pour des imbéciles». Pour Francis Hutin, CGC, il est plus que temps que «le gouvernement dise stop à cette réforme injuste et injustifiée». Stéphan Dainotti, CGT note pour sa part : «Les jeunes commencent à se mobiliser et ils font preuve d’une grande conscience politique en rejetant le projet de société du président de la République».

Les politiques dans la manifestation

Pour Yannick Ohanessian, adjoint au maire de Marseille et premier secrétaire de la fédération du PS des Bouches-du-Rhône: «Le gouvernement et le président de la République doivent regarder la colère de la population qui va aujourd’hui au-delà de la seule question des retraites mais pose la question de la démocratie et d’une aspiration à une vie meilleure». Jérémy Bacchi, sénateur PCF des Bouches-du-Rhône et secrétaire fédéral du PCF 13 note: «Pour la première fois, au bout de deux mois de conflit, le mouvement anti-réforme prend encore de l’ampleur. Alors je continue à penser que des actions, telle celle d’aujourd’hui peut faire reculer le gouvernement, et l’apport de la jeunesse peut être déterminant». Pierre Semeriva, militant EELV dénonce un pouvoir qui ne veut rien entendre. «Le président de la République reste droit dans ses bottes et cela pose un vrai problème de démocratie. Après, heureusement, l’intersyndicale est toujours solide, c’est un gage d’avenir, un message très clair envoyé au gouvernement. Il ne pourra pas faire n’importe quoi». Reportage vidéo Joël BARCY – Rédaction Michel CAIRE [(

Diaporama Joël Barcy

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