Marseille. Second tour des municipales le 28 juin. Yvon Berland: « J’ai missionné une équipe afin d’entamer des discussions avec les acteurs -à l’exception du RN- susceptibles de diriger notre ville et notre métropole pour les six années à venir »

Publié le 24 mai 2020 à  20h07 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  11h36

Yvon Berland (Photo archive Robert Poulain)
Yvon Berland (Photo archive Robert Poulain)

Yvon Berland, candidat à la mairie de Marseille soutenu par La République En Marche (LREM), rappelle dans un communiqué à la suite de l’annonce d’un second tour des municipales le 28 juin :«Durant plusieurs mois, nous avons porté avec l’ensemble de mes colistiers un projet visant à transformer Marseille durablement pour la hisser à la hauteur de son destin et du rang des grandes métropoles européennes. Ce projet n’a pas rencontré le succès que nous avions escompté -faute de temps notamment- et, le 15 mars au soir, j’ai pris acte des résultats. C’est le jeu de la démocratie et, une nouvelle fois, je remercie les Marseillaises et les Marseillais qui se sont reconnus dans notre ambition et dans la campagne que nous avons menée.» Aujourd’hui, déclare-t-il: «Face à l’éparpillement des projets qui demeurent en lice pour le second tour, toutes les cartes sont rebattues. Plus qu’ailleurs, le destin de Marseille et de ses habitants reste ainsi entouré d’incertitudes, où les résultats du Rassemblement National lui permettent aujourd’hui de concourir à la victoire sur de nombreux secteurs. Dans ce contexte inédit, j’ai missionné une équipe afin d’entamer des discussions avec les acteurs -à l’exception du RN- susceptibles de diriger notre ville et notre métropole pour les six années à venir. Si des points de divergence nous séparent incontestablement, nous devrons néanmoins trouver une plateforme commune visant à répondre aux attentes des Marseillaises et des Marseillais. Il ne s’agira pas, ce faisant, de donner un blanc-seing à tel ou tel mouvement ou personnalité politiques, mais plutôt de faire peser nos ambitions de transformation politique et nos valeurs de progressisme, de probité et de transparence au sein de la future majorité municipale. À l’heure de ces quelques lignes, à l’encre à peine sèche, aucune discussion n’a été engagée et, a fortiori, aucun accord n’a été scellé. L’avenir de Marseille m’est trop important pour tomber dans les charivaris politiciens et les jeux d’appareils d’un autre temps dont nos concitoyens sont las. Avec une haute idée de l’intérêt général et désireux de renouveler les pratiques politiques, mes colistiers et moi-même aspirons au contraire à porter une ambition positive au service de Marseille, fidèle à l’ADN qui nous a animés durant cette campagne électorale.»
La rédaction

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