Marseille: Célébration de la Fête du Trône du Maroc

Publié le 31 juillet 2015 à  23h40 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  19h30

Mostafa Basso, le Consul général du Maroc à Marseille entouré de personnalités politiques du territoire  (Photo Robert Poulain)
Mostafa Basso, le Consul général du Maroc à Marseille entouré de personnalités politiques du territoire (Photo Robert Poulain)
Le Consul général du Maroc à Marseille a insisté sur l'importance que son Pays accorde à développer des relations en Méditerranée, en Europe, mais aussi en Afrique (Photo Robert Poulain)
Le Consul général du Maroc à Marseille a insisté sur l’importance que son Pays accorde à développer des relations en Méditerranée, en Europe, mais aussi en Afrique (Photo Robert Poulain)
Mostafa Basso, devant le portrait du Roi du Maroc Mohamed VI (Photo Robert Poulain)
Mostafa Basso, devant le portrait du Roi du Maroc Mohamed VI (Photo Robert Poulain)

Un public nombreux se pressait à la Villa Pascal pour la manifestation donnée à l’occasion de la fête du Trône du Maroc, ce 30 juillet. Une manifestation lors de laquelle Mostafa Basso, le Consul général du Maroc à Marseille a insisté sur l’importance que son Pays accorde à développer des relations en Méditerranée, en Europe, mais aussi en Afrique : «Le développement de ce continent est la vraie réponse aux maux actuels car il faut bien être conscient que le sécuritaire ne pourra pas tout faire». Au préalable le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin et le Président de MPM, Guy Teissier avaient pris la parole pour indiquer toute l’importance qu’ils accordaient au partenariat avec le Royaume chérifien.

«Le Maroc a changé, c’est une force émergente qui œuvre pour la paix»

Mostafa Basso évoque les relations entre la France et le Maroc. «Grâce à l’action inlassable des uns et des autres, elle seront encore plus fructueuses et apporteront leur pierre à l’édifice méditerranéen, aux relations bilatérales et multilatérales». «La Fête du Trône, rappelle-t-il, occupe une place à part, elle symbolise l’unité de la Nation sous l’égide d’un souverain éclairé. Dans un monde secoué, le Maroc est en paix avec lui-même. Depuis le tournant du 21e siècle, avec ce nouveau règne, le Maroc a changé, c’est une force émergente qui œuvre pour la paix. Et les grandes entreprises qui s’installent chez nous le font en toute connaissance de cause». Mais il ne cache pas : «Nous savons que nous vivons dans un village interconnecté où ce qui se passe chez le voisin a des retombées chez nous. Le Maroc est donc conscient de l’importance de ses relations avec ses voisins. Nos rapports sont excellents avec la France, nous renforçons nos rapports privilégiés avec l’Europe. En s’appuyant sur le socle de l’Histoire nous entendons également développer nos relations avec les pays africains. Nous menons une action de grande envergure envers le continent africain ce qui ne manquera pas d’avoir des retombées pour les pays méditerranéens».

«C’est le langage qui enterre la hache de guerre»

Et de plaider pour la recherche du compromis : «C’est le meilleur rempart pour vivre tous en paix et dans la prospérité. C’est le langage qui enterre la hache de guerre, c’est l’unité dans la diversité et le respect de chacun». Au préalable Jean-Claude Gaudin avait insisté sur l’importance de «développer les échanges, d’intensifier les liens». Rappelant que, lorsque le Maroc avait eu à subir un tremblement de terre : «Jacques Chirac, alors Président de la République, avait chargé le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, d’apporter l’aide de la France à la région touchée. En ce qui nous concerne, nous avions sollicité la société des Eaux de Marseille afin qu’elle offre un dispensaire aux populations touchées. C’est cela l’importance des échanges, dans les bons et les mauvais moments».

«Je rêve en arabe et en français »

Guy Teissier rappelle : « Voilà 16 ans Mohamed VI montait sur le Trône. Ce Roi a été une surprise. Il avait une image moderne, jeune, dynamique, proche du peuple, il voulait ouvrir son Pays au reste du monde. Aujourd’hui, on ne peut que constater l’évolution du Maroc. Le Roi a fait de la lutte contre la pauvreté sa priorité. Pas moins de 30 000 projets sont conduits au profit de 8 millions de Marocains ». Et de mettre en exergue le développement de l’accès aux soins, la construction de routes, de ponts, l’électrification du pays, 80% aujourd’hui. «La Société des Eaux de Marseille a créé Eau de Marseille Maroc, preuve de la proximité qui existe entre notre territoire et le Maroc». «Nos histoires, considère-t-il sont entremêlées pour le meilleur et le pire. Notre coopération a permis une très importante saisie de drogue. Nos ports sont frères, même si, parfois, ils sont frères ennemis. Tanger est passé devant Marseille, ce qui donne l’envie au Grand port maritime de Marseille de faire mieux». Et de citer Tahar Ben Jelloun selon lequel : «Il n’y a pas de choc des civilisations, mais des ignorances». Et de se réjouir : «On a pu éviter un tel choc en Provence », avant de noter : «On ne s’enrichit que grâce à autrui». Il conclut en citant, une nouvelle fois, Tahar Ben Jelloun qui avance : «Toute ma culture de jeunesse, je l’ai acquise en français et je la considérais comme la plus belle fenêtre ouverte sur le monde à partir de ma petite chambre à Tanger.(…) Aujourd’hui, quand on me demande si je suis Français ou Marocain, je dis : « Je suis les deux » et cela ne me pose aucun problème ; j’ai une double identité, deux passeports et une même liberté, je rêve en arabe et en français.»
Michel CAIRE

On notait, parmi les personnalités présentes : Dominique Tian, le premier adjoint au maire de Marseille, Yves Moraine, le maire des 6/8, Jean Roatta, adjoint au maire de Marseille en charge de l’international, Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille en charge de la sécurité, Dominique Vlasto, adjointe au maire de Marseille en charge du tourisme…

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