Marseille: des vœux Smart pour la Police municipale

Publié le 31 janvier 2017 à  11h52 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  15h51

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin et Caroline Pozmentier-Sportich l'adjointe en charge de la sécurité (Photo Robert Poulain)
Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin et Caroline Pozmentier-Sportich l’adjointe en charge de la sécurité (Photo Robert Poulain)
Parmi les personnalités présentes Jean-Marie Salanova, Directeur départemental de la Sécurité Publique (DDSP) des Bouches-du-Rhône, Laurent Nuñez, Préfet de police, Marc Labouz, directeur de la Police municipale (Photo Robert Poulain)
Parmi les personnalités présentes Jean-Marie Salanova, Directeur départemental de la Sécurité Publique (DDSP) des Bouches-du-Rhône, Laurent Nuñez, Préfet de police, Marc Labouz, directeur de la Police municipale (Photo Robert Poulain)

C’est en présence de nombreuses personnalités que la cérémonie des vœux à la police municipale a eu lieu. Une manifestation lors de laquelle Jean-Claude Gaudin, le sénateur-maire de Marseille a rappelé: «2016 a malheureusement été une nouvelle fois une année éprouvante pour l’ensemble des forces de sécurité. Elles vivent au quotidien dans un niveau de vigilance permanent» Alors que Caroline Pozmentier-Sportich, adjointe au maire de Marseille en charge de la sécurité – après avoir mis en avant la qualité du partenariat avec la police nationale, le Préfet de police et l’importance du soutien du Conseil Départemental 13- rappelle: «Il y a deux ans, cette cérémonie avait lieu quelques jours après les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher. L’an dernier, nous nous réunissions deux mois après le drame du Bataclan. Cette année, comment ne pas avoir à l’esprit ce qui s’est passé à Nice il y a six mois? Le 14 juillet 2016, le terrorisme islamiste a encore frappé la France et notre Région de la façon la plus abjecte».
Le Maire s’adressant aux policiers municipaux : «Vous devrez poursuivre en 2017 vos actions de surveillance à travers une présence quotidienne sur la voie publique, ou encore en augmentant le champ de la prévention de la délinquance avec notamment le déploiement progressif des Conseils Locaux de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, en liaison avec les mairies de secteur». Puis de se réjouir: «Avec le plus important contingent de policiers municipaux, Marseille dispose à présent de la première force municipale de sécurité que nous menons, en partenariat avec l’État, pour faire reculer la délinquance dans tous les quartiers».
Caroline Pozmentier-Sportich revient sur les enjeux de la sécurité: «Nous vivons une époque où les menaces sont nombreuses, je dirai même polymorphe et nous n’y échappons pas». Avançant: «Marseille sait combien la ville de demain qu’elle se dessine doit être aussi et surtout la ville sûre ! La Safe City». Et d’en venir au réseau de vidéo-protection: «Il n’y a pas si longtemps, on nous reprochait de vouloir mettre des caméras partout et aujourd’hui on nous reproche de ne pas en mettre assez. Avec 950 caméras opérationnelles sur l’ensemble du territoire communal nous disposons d’un réseau modèle, symbolisé par notre Centre de Supervision Urbain (CSU) que la Police Municipale exploite 24h/24 en lien direct avec la Police Nationale». «Nous avons lancé une concertation pour la poursuite du développement, le maillage, afin d’arriver à 2 000 caméras sur Marseille», précise-t-elle avant d’asséner: «Au moment ou certains idéologues sans expertise prétendent qu’à Marseille la vidéo-protection ne sert qu’à verbaliser, je rappellerai qu’en 2016, 1255 faits en direct ont été constatés au Centre de Supervision Urbain, 5 670 recherches d’images ont été effectuées par les policiers municipaux à la demande des services de l’État et ont donné lieu à près de 3 000 réquisitions». «Le travail de nos agents au CSU et au PC radio modernisé, ajoute-t-elle, est tout aussi exemplaire que celui de leurs collègues sur la voie publique et dans les brigades et unités spécialisées, les enquêtes, les chantiers».
Elle affiche les nouvelles ambitions:«A l’heure ou tout est Smart, les villes font la course aux Smart Cities, les Régions s’imposent en Smart Régions, j’ai voulu pour Marseille une Smart police municipale. Le projet municipal de Big Data de la Tranquillité Publique promet de donner une nouvelle dimension au réseau de Vidéosurveillance en nous offrant une capacité de réaction ultra-rapide. Nous avons déjà lancé les consultations pour mettre en place un système de vidéo-protection intelligente et permettre à Marseille d’acquérir des logiciels qui détectent des comportements des bruits et permettent à l’intervention humaine, d’être toujours plus pro-active». Elle met également en lumière: «Nous avons une police géo-localisée par traçage numérique via les portatifs radios nous allons très prochainement aboutir sur l’informatisation de l’armurerie, par le suivi individualisé et informatisé d’armes par système de puce électronique».
Michel CAIRE

La Police Municipale en chiffres

Première police municipale de France en terme d’effectif
426 agents, une brigade de nuit de 48 agents et opérationnelle de 18h à 4h du matin
L’activité générale de la police municipale en 2016 c’est près de 200 000 verbalisations
-22 206 enlèvements fourrière
-15 231 interventions reçues par le PC radio
-13 287 missions liées à la tranquillité publique
-1-400 interpellations soit une augmentation de 200% depuis 2008.
En 2017 les agents de la police municipale disposeront de 11 véhicules supplémentaires, de 6 motos de 6 scooters financés à 80% par la CD

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