Marseille. l’École de danse Vanouch Khanamirian de la JAF célèbre ses vingt ans le 27 mai

Publié le 10 mai 2022 à  9h39 - Dernière mise à  jour le 6 novembre 2022 à  10h38

C’est au Palais des congrès de Marseille que la Jeunesse arménienne de France (JAF) célèbrera ce 27 mai le vingtième anniversaire de son école de danse Vanouch Khanamirian. Le spectacle réunira sur une même scène les 130 élèves de l’école, les 40 danseurs de la troupe Araxe et les 140 anciens diplômés de l’école.

Les jeunes danseuses et danseurs qui participeront au spectacle du 27 mai © Joël Barcy
Les jeunes danseuses et danseurs qui participeront au spectacle du 27 mai © Joël Barcy
Marion Chamassian, la directrice de l’école de danse Vanouch Khanamirian explique: «L’école a vingt ans, jusqu’alors il y avait des cours de danse mais la création de cette structure a répondu aux besoins de hausser le niveau; de créer un vivier de jeunes artistes appelés à devenir membres de la troupe Araxe; de pérenniser et renforcer le lien avec les grands artistes et institutions d’Arménie. Raison pour laquelle nous avons pris le nom de Vanouch Khanamirian, ce grand chorégraphe. Danseur classique de renommée au sein de l’ancienne URSS, contemporain de Barychnikov et Noureïev, il sera sollicité à la fin des années soixante pour devenir le chorégraphe officiel de l’ensemble d’État d’Arménie. Il est alors parti dans les villages,à la collecte de toutes les danses traditionnelles». Elle précise:« Il faut savoir que la danse occupe une place très importante dans la culture arménienne, une tradition qui s’inscrit, au départ, dans la culture païenne». Et l’école marseillaise: «transmet les danses du répertoire mais avec des sonorités modernes lors des cours que nous donnons, des spectacles ainsi que des master class que nous organisons en France ou en Arménie». Marion Chamassian est accompagnée d’une équipe de cinq professeurs: Marine Mouradian, Lilit Manukyan, Marie Aidin, Lena Arzoumian et Stéphane Avedisian. Les enfants sont encadrés deux fois par semaine. Âgés de 5 à 17 ans les jeunes sont répartis en 8 niveaux. Lors de la rencontre avec la presse c’était au tour des adolescents du niveau le plus élevé de s’entraîner d’arrache-pied en vue du spectacle. Plus que folkloriques, ces danses sont traditionnelles, elles s’inscrivent dans une culture bien vivante, en Arménie bien sûr mais, en l’occurrence, aussi à Marseille comme en témoigne ces jeunes filles qui expriment leur amour de la danse, leur plaisir de se retrouver. «Dans des danses collectives, il y a une joie qui nous entraîne tous», expliquent-elles. Des émotions que devraient partager le public le 27 mai prochain au Palais des Sports tant ces danses savent être expressives, puissantes. [(Levon Khozian: «La JAF Marseille participe au mieux vivre ensemble» «L’espace de la JAF est un lieu de vie, souligne Levon Khozian, le président de la JAF Marseille, ici on trouve une école de danse, une école de musique, des cours de langue, de peinture. La JAF favorise ainsi depuis des décennies l’intégration sociale des nouvelles générations et participe au mieux vivre ensemble». Il rappelle: «L’association est issue de la résistance, inspirée par le résistant Missak Manouchian, elle œuvre au maintien et au développement de la culture arménienne en France et la cause arménienne et la reconnaissance du génocide des Arméniens font partie des fondements de la JAF. Avec la création d’Amnésie internationale en 2001, la JAF a apporté une réponse novatrice et originale sur les questions de mémoire». )] Michel CAIRE – Reportage vidéo Joël BARCY

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