Marseille partenaire du projet Medseaties a accueilli les 20 et 21 janvier le projet euroméditerranéen de gestion du littoral

Publié le 23 janvier 2014 à  15h50 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h13

Didier Réault, conseiller municipal, délégué à la mer et président du Parc des calanques, l'interprète, Nader Ghazal, maire de Tripoli (Liban)  et Michelle Reynaud, directrice des relations internationales, Europe de la Ville
Didier Réault, conseiller municipal, délégué à la mer et président du Parc des calanques, l’interprète, Nader Ghazal, maire de Tripoli (Liban) et Michelle Reynaud, directrice des relations internationales, Europe de la Ville
Le coup d’envoi de la première session du projet Medseaties, qui réunit 6 territoires des deux rives de la Méditerranée, a été donné ce lundi 20 janvier, à la Villa Valmer. Les principaux partenaires* étaient présents pour deux journées de travail programmées à Villa Valmer et sur l’île du Frioul -notamment par une visite de la ferme aquacole- afin de découvrir les aménagements et infrastructures existants sur le littoral marseillais.
Ce programme de 2 ans, qui s’inscrit dans la politique européenne de voisinage, bénéficie d’une enveloppe 1,8 million d’euros. Il vise une meilleure coordination de la prise de décision entre les institutions publiques -au niveau national et régional- et les acteurs privés, afin d’améliorer la gestion des villes côtières. Ces dernières vont donc travailler à la fois sur les aspects techniques et la gouvernance, sous la houlette de l’Agence des villes et des territoires méditerranéens durables (AViTeM ) basée à Marseille.
La coopération entre les différents réseaux, locaux, nationaux et transnationaux sera ainsi encouragée et développée. Les résultats des travaux seront ensuite promus auprès de 800 décideurs politiques du bassin méditerranéen.
Et, Marseille, n’a pas été choisie au hasard. «Elle œuvre depuis plusieurs années à une gestion intelligente de son littoral», explique Didier Réault, conseiller municipal délégué à la mer, au nautisme, plages et président du Parc des calanques. «Marseille s’est dotée, début 2000, d’un plan de gestion spécifique à sa rade, élaboré avec une gouvernance qui fait appel à une participation citoyenne, avec tous les acteurs et usagers du littoral marseillais». Les 64 projets d’envergure, issus de ce plan, «sont portés par des milliers de personnes». L’élu de citer trois exemples :
«Le Grand port maritime de Marseille (GPMM) favorise l’habitat marin avec la société Suez; le collectif « Mer-Terre », qui regroupe une dizaine d’associations, organise chaque année une vaste campagne de collecte de déchets qui sont ensuite retraités. Une étude est d’ailleurs lancée sur leur provenance».
Il met également en exergue une réalisation de la ville de Marseille comme l’implantation depuis 6 ans des plus grands récifs artificiels d’Europe. « D’un volume de 30 000 m3, Ils s’étendent sur 200 hectares. Dans cette zone protégée, on assiste à un retour d’espèces de poissons plus important que prévus», se réjouit-il. Ajoutant: «Ces expérimentations, ces méthodes de concertation, de gouvernance qui durent depuis 14 ans ont permis la mise en place premier parc périurbain en Europe et le 3e au niveau mondial mer et terre, le Parc des calanques.Symbole de la préservation de la nature et des usages qui se font sur le territoire».
Et enfin au niveau des projets, il souligne celui de l’Estaque (16e) qui verra la réalisation d’un technopole de la mer avec notamment, la création d’un aquarium international, des activités liées à l’archéologie marine et l’implantation d’entreprises tournées vers la mer. «A terme, Marseille aspire à devenir une véritable « métropole de la mer » au plan national et international, avec le souci permanent de la préservation de l’environnement».
Patricia MAILLE-CAIRE

Les partenaires présents

– En France, la municipalité de Marseille, la Communauté d’agglomération Toulon Provence Méditerranée, le Pôle Mer Méditerranée-Toulon Var Technologies ,
– La Communauté urbaine Al Fayhaa (Liban), le PNUD Liban, l’Université de Tripoli (Liban)
– L’Université des Sciences marines d’Aqaba et l’autorité locale ASEZA d’Aqaba (Jordanie),
– La Municipalité de Thessalonique (Grèce),
– La Municipalité de Gènes et le Cluster Mer de Gènes (Italie)
– l’Avitem

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