Marseille : traditionnelle galette des rois à la Préfecture de région

Publié le 14 janvier 2015 à  22h00 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h36

Le préfet Michel Cadot fin prêt à la découpe du gâteau des rois entouré des artisans (Photo Robert Poulain)
Le préfet Michel Cadot fin prêt à la découpe du gâteau des rois entouré des artisans (Photo Robert Poulain)

Les boulangers-pâtissiers, comme le veut la tradition, ont apporté la couronne des rois et la galette à la frangipane ce mercredi 14 janvier à la Préfecture de Région.
A cette occasion, Monique Imbert, présidente de l’Union Départementale de la Boulangerie a rappelé que la tradition de la galette était ancienne en France puisqu’elle remonte au XIVe siècle «une tradition synonyme de partage et de joie». puis de revenir au quotidien difficile de cette profession. «Nous venons de vivre une année difficile lors de laquelle nous avons dû déplorer de nombreux dépôts de bilan. Nous subissons une concurrence déloyale des discounts qui cassent les prix et, en plus, ne respectent pas les jours de fermeture».
Jean-Louis Clément, le président de l’interpro artisanale régionale (UPAR) insiste : «Des réponses s’imposent car nous créons la vie au quotidien dans les villages, les quartiers, de par notre statut de commerce de proximité. Et il ne faut pas oublier que l’artisanat représente un maillon important de l’économie régionale avec 400 000 actifs».
Le Préfet Cadot note que cette tradition de la galette, «s’inscrit dans une longue tradition républicaine et voit les boulangers-pâtissiers manifester leur fierté du travail bien fait qui caractérise les artisans». Assurant: «J’ai conscience que l’artisanat est au cœur de notre République. De plus, lorsque l’on regarde ce qui s’est passé lors des 20 dernières années, on constate que, dans la crise, il existe un secteur stable : l’artisanat, qui est même légèrement excédentaire en matière de création d’emplois. En plus l’artisanat n’est pas délocalisable».« Autant de raisons, ajoute-t-il, d’être attentif à la question de la concurrence déloyale. Nous avons besoin de boulangeries et de pâtisseries qui sont des lieux de convivialité qui répondent à une demande et un besoin. Au-delà, le gouvernement est conscient des problèmes que vous connaissez. C’est pour cela qu’il a décidé de réduire les charges sociales. Enfin, comment ne pas dire à quel point je suis conscient de la masse de travail qui est la vôtre, du fait que, lorsque nous dormons vous, vous travaillez».
Michel CAIRE

Articles similaires

Aller au contenu principal