Medef Sud: succès de la première Nuit de l’Engagement à Marseille

Publié le 19 septembre 2019 à  18h52 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  12h31

(De gauche à droite) Bernard Kleinhoff, Région Sud - Yves Fagherazzi, la Seramm qui a reçu le 1er prix de l’Engagement - Martine Vassal, CD13 & AMPmétropole - Stéphane Bauw, Groupe AG2R-La Mondiale et Yvon Grosso, président du Medef Sud (Photo Robert Poulain)
(De gauche à droite) Bernard Kleinhoff, Région Sud – Yves Fagherazzi, la Seramm qui a reçu le 1er prix de l’Engagement – Martine Vassal, CD13 & AMPmétropole – Stéphane Bauw, Groupe AG2R-La Mondiale et Yvon Grosso, président du Medef Sud (Photo Robert Poulain)

«Cette première Nuit de l’Engagement co-organisée par le Medef Sud et le groupe AG2R-La Mondiale qui vient de se dérouler au MuCEM en présence de 400 personnes, dont les principaux acteurs économiques et institutionnels régionaux, est incontestablement une réussite», se félicite Yvon Grosso, le président du Medef Sud. Une soirée lors de laquelle le groupe AG2R-La Mondiale a remis le prix de l’Engagement à la Seramm (Service d’assainissement Marseille métropole), groupe Suez, représentée par son directeur général Yves Fagherazzi, pour récompenser l’engagement sociétal de l’entreprise. Le président du Medef Sud rappelle que ces trois dernières années était organisée « la nuit des mandataires du Medef » «afin de leur rendre hommage, de les remercier pour leur bénévolat. Avec cette nouvelle formule nous avons voulu élargir en mettant à l’honneur l’engagement des chefs d’entreprise au service du bien commun et tous ceux qui s’engagent dans le bénévolat que ce soit sur les plans économique, sociétal ou environnemental.» Et de citer quelques chiffres révélateurs au niveau de la région Sud : «Dans les territoires et à l’échelon régional, ce sont près de 2 670 personnes qui occupent 5 700 mandats dans les différentes instances socio-économiques. Ainsi, chaque mandataire consacre 200 heures par an, bénévolement, à la collectivité : autant d’exemples à valoriser. Et, au-delà, c’est le bénévolat que nous voulons mettre à l’honneur, un bénévolat qui permet à la société de fonctionner». Stéphane Bauw, directeur régional du groupe AG2R-La Mondiale, rappelle que son groupe est engagé de longue date au sein de Global Compact qui propose un cadre d’engagement simple, universel et volontaire, qui s’articule autour de 10 principes relatifs au respect des Droits Humains, aux normes internationales du travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption. «Et nous avons au sein de notre groupe une charte, depuis dix ans, de la diversité et de l’égalité Homme/Femme». «Co-organiser la 1ère Nuit de l’Engagement aux côtés du Medef Sud, poursuit-il, est donc parfaitement en phase avec les valeurs du Groupe AG2R-La Mondiale : à la fois paritaire et mutualiste et profondément ancré dans les territoires. Valoriser l’engagement des acteurs économiques pour le bien commun, c’est aussi mettre en lumière les bonnes pratiques des entreprises. Nous sommes dès lors très heureux d’avoir remis ce 1er Prix de l’Engagement AG2R-La Mondiale à la Seramm, au titre de l’ensemble de ses actions «RSE». Yvon Grosso reprend: «Nous travaillons au Medef sur l’émergence d’un nouveau capitalisme. Nous sommes très sensibles à la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises ndlr) et conscients qu’il faut mieux gérer notre économie libérale pour ne pas oublier certains. Nous savons que la première richesse d’une entreprise réside dans les personnes qui la compose». Précise qu’il a été élu en juin: «Nous avons laissé passer les vacances et, en ce mois de septembre, nous allons rencontrer les territoires, les branches, écouter leurs attentes. Puis, le 21 octobre, j’annoncerai la nouvelle équipe du Medef Sud et ses commissions». Yves Fagherazzi ne cache pas sa satisfaction de recevoir un tel prix, signale que le groupe Suez -dont la Seramm est une filiale- est membre depuis 2008 du Global Compact. «Aujourd’hui, ajoute-t-il, la question essentielle n’est pas que faire pour être les meilleurs au monde mais que faire pour être les meilleurs pour le monde? Il faut sortir d’une logique de compétition parfois mortifère pour rassembler salariés, usagers afin d’élaborer un projet au service de la ville de demain».
Michel CAIRE

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