Mondial à pétanque : la soirée au cœur de Borély

Publié le 9 juillet 2014 à  23h54 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h44

Le Mondial La Marseillaise à pétanque va connaître son apothéose, avec les parties finales. Une édition 2014 qui, une nouvelle fois, a été lancée de la plus belle des façons avec la soirée du samedi qui, pour la deuxième année consécutive, se déroulait au Parc Borély, là-même où se joue toutes les parties avant que les demi-finales et finales n’aient lieu dans le stade monté pour l’occasion sur le Vieux-Port.

La féerie du spectacle (Photo R.B.)
La féerie du spectacle (Photo R.B.)
Concert exceptionnel de Murray Head (Photo R.B.)
Concert exceptionnel de Murray Head (Photo R.B.)

Donc ce samedi soir à l’instar du dimanche, tout commence par une partie de campagne, des rencontres. Puis, lentement la nuit descend transformant le site en théâtre. Place à la féerie, au spectacle, avec un grand monsieur : Murray Head, plaisir garanti.
Vincent Montana est le maître d’œuvre de la soirée, il explique : «Le Parc Borély, c’est le cœur du Mondial, la soirée se trouve ici donc à double titre dans son milieu naturel, de par le cadre, de par les parties qui vont s’y dérouler dès le lendemain, avec ces 60 000 personnes qui vont jouer, suivre les parties, pique-niquer. Et je pense que nous arrivons à un vrai schéma champêtre amical. Et c’est cela le vrai concept de la soirée, l’occasion de passer un moment entre copains, de se retrouver avec tous les acteurs du Mondial».
Puis d’expliquer le processus d’élaboration : «Je travaille à la création de la soirée, l’idée étant de proposer un événement moins guindé, favorisant la rencontre. Puis vient le temps de créer les autres ingrédients, le spectacle. Avec, pour point de départ : le lyrisme, le rêve, et, à partir de là nous jouons avec l’eau, la terre, les arbres en plaçant ce qui devient notre symbole : la sphère».
Et que dire du spectacle, en 2013 où Bill Wyman, membre historique des Rolling Stones était sur scène, pour le plus grand plaisir du public et, en 2014, c’est la magie Murray Head qui a opéré : «Il y a eu un moment rare, une rencontre entre l’artiste et son public. Murray Head a fait le show, est descendu dans le public. Un moment fort. Un symbole de ce vers quoi il faut tendre. Plus que jamais nous sommes persuadés avec Alain Greco (directeur artistique ndlr) qu’il faut aller dans l’affect, en direction de tous ceux qui font du Mondial un moment unique. Ainsi, avec la compagnie les « Quidam » nous avons englobé les gens, comme une caresse, une protection. Avec « Cristal group », nous avons donné vie aux eaux alors qu’Erwann Collet, le directeur lumière, a accompli un travail incroyable dans le parc. Car il faut savoir que tout se monte en cinq jours et que nous n’avons que deux jours pour les répétitions».
Cette urgence impose un travail minutieux : « La soirée, c’est six mois d’écriture» et un travail d’organisation conduit avec « Alain Greco, Claire Merviel, assistante de production et Sophie Teyssonnier qui crée le lien humain entre tous ».
Michel CAIRE

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