Municipales à Marseille : Jean-Marc Coppola inaugure le local de campagne des 8 listes du Front de gauche

Publié le 21 janvier 2014 à  22h30 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h13

(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)
Plus habitué au flux intense des voitures, le boulevard Salvator (6e), oui celui qui nous oblige à grimper, a rarement connu un rassemblement aussi important. Plusieurs centaines de personnes, citoyens et militants, ont participé à l’inauguration, ce lundi soir, du local de campagne de « Marseille à gauche, l’humain d’abord dans notre ville ». Son leader, Jean-Marc Coppola d’expliquer qu’il s’agit « d’un local commun pour les 8 listes. Un local certes modeste mais dans lequel il n’y aura pas de meetings puisqu’ ils auront lieu dans la rue ».
Le 23 du boulevard Salvator sera « un lieu de travail, de réflexion, de partage, un lieu ouvert et dynamique, un espace citoyen », précise-t-il
Un espace qui va préparer «un changement de politique», pour une ville qui aspire au «bien vivre ensemble». Il est bien ici question de préparer l’avenir, penser «l’emploi, le logement et la coopération méditerranéenne». Pour ce faire, indique Jean-Marc coppola : «Il faut arracher un maximum d’élus ». Il s’insurge quant au débat frontal UMP/PS. «Ce qui voudrait dire que les Marseillais n’auraient le choix qu’entre deux hommes ? »
Il revient sur les discours entendus : «Élisez-nous et nous ferons le reste».
« On voit où cela mène, le pouvoir à 3 grands groupes du CAC 40 : les tunnels payants, l’eau, les parkings, la vidéosurveillance, le foncier, les Zones Franches – un cadeau aux entreprises sans embauches pour nos jeunes-, la santé, etc. Marseille est devenue une ville, de non-droit, d’inégalités, privatisée par la droite»
Il rappelle: «Nous avons 2 mois pour convaincre, avec des listes de rassemblement, ceux qui doutent et désespèrent. Nous voulons ajouter des électeurs socialistes, des écolos, qui ne veulent plus de cette politique libérale et qui attendent plus de services publics, de justice, de solidarité.»
Jean-Marc Coppola prévient :«Nous ne sommes pas les supplétifs du PS. Nous n’allons pas négocier des places entre les 2 tours mais avoir le maximum de nos candidats élus». Et à l’attention du gouvernement, il assène:«Si tu veux sortir la France de la crise arrête d’écouter le Medef ».
Patricia MAILLE-CAIRE

Le Front de Gauche et le Sursaut

Jean Marc Coppola, lors de la présentation des chefs de files du Front de gauche dans les 8 secteurs de Marseille, avait dévoilé être en discussion avec le « Sursaut ».
Interrogé par Destimed sur les avancées avec le mouvement, Jean-Marc Coppola d’indiquer: «Nous travaillons à des listes de large rassemblement. Avec le Sursaut, il y a eu des rencontres mais uniquement depuis le mois de décembre. Si je partage un certain nombre de choses avec le Sursaut: la démocratie citoyenne ; la diversité est une richesse; il faut également s’entendre sur ce qui fera notre socle commun, une vraie politique de gauche tout au long de ce mandat de 6 ans. Le sursaut souhaite que l’on fasse 50/50. Je ne peux pas balayer d’un revers de la main les militants qui se sont engagés. Je leur ai proposé une tête de liste dans un secteur et la garantie d’avoir des élus. Nous, nous construisons depuis 4 ans et l’on ne peut pas nous demander d’être à égalité. Pour l’heure les discussions sont interrompues mais pas rompues. C’est un exercice démocratique compliqué.»
P.M.-C.

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