Municipales à Marseille: Jacques soubeyrand présente son binôme de la liste « Union pour Marseille » dans les 1/7 Adrien Akroune et Lorraine Victoire Muselier

Publié le 27 février 2014 à  22h30 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h18

Professeur Jacques Subeyrand tête de liste
Professeur Jacques Subeyrand tête de liste
Adrien Akroune et Lorraine Victoire Muselier binôme de la liste
Adrien Akroune et Lorraine Victoire Muselier binôme de la liste
C’est sur la terrasse du Plazza, ce mercredi soir, place du général de Gaulle (1er) que le professeur Jacques Soubeyrand, chef de file de la liste « Union pour Marseille», accompagné du président du PRG, Michel dary, a présenté le binôme, Adrien Akroune et Lorraine Victoire Muselier, qui conduit la liste dans les 1/7.
Jacques Soubeyrand présente la liste « Union pour Marseille » comme « un rassemblement citoyen ». Souhaitant démontrer «que l’on est capable de réfléchir en dehors des partis ». Et pour appuyer ses dires de citer Théodore Monod : «Je ne suis pas un homme de partis mais je défends des causes». Le décor est planté.
La tête de liste du secteur, Me Adrien Akroune – qui souhaitait se présenter aux primaires socialistes mais n’a pu réunir les signatures de militants nécessaires pour concourir- d’indiquer à son tour que cette liste « libre de contraintes de partis politiques » est « pensée, préparée entre Marseillais ». Constituée de « personnes d’horizons différents » qui ont toutes un même objectif «améliorer la vie quotidienne des Marseillais et des Marseillaises.» Il faut, selon lui, «se retrousser les manches et prendre à bras le corps tous les défis». Après avoir dressé un bilan sur la surenchère quotidienne des candidats sur des sujets récurrents, il s’interroge : « Mais où vont-ils prendre l’argent ?». Mettant notamment en exergue que la question de la fiscalité locale n’est abordée par aucun des candidats «ce qui est normal puisque les favoris sont plus ou moins responsables de la situation financière ». Il avance que Marseille est l’une des villes les plus endettées de France avec Levallois-Perret. «Nous devons 1, 800 Mds d’euros, une dette qui s’élève à 2 100 euros par Marseillais». Malgré cette situation ajoute-t-il : «On construit une patinoire de 70 millions d’euros dont personne ne voulait. On l’a payé seul, aucune collectivité n’a voulu investir. Et aujourd’hui, on n’est même pas capable d’y accueillir Holyday on Ice ». En 2014, prévient-il : «Nous allons emprunter à nouveau 150 millions d’euros pour le stade vélodrome». La Ville ayant opté «pour le montage financier le plus défavorable».
Le sujet des piscines, fer de lance de tous les candidats, n’est pas éludé. Adrien Akroune de prévoir que les enfants apprendront à nager dans la Méditerranée puisque «les piscines marseillaises, ne sont pas dignes de ce nom».
En ce qui concerne la propreté, qui est presque devenu le passage obligé de la campagne, elle a dorénavant son slogan «Maxi prix pour mini service». « Il faut discuter avec tous les syndicats », insiste-t-il. Lançant : «S’ils n’ont pas le courage de le faire qu’ils laissent la place aux autres.»
Au niveau des ambitions pour la ville, si l’économie est l’assise de la liste, il propose d’encourager les initiatives du vivre ensemble, avec la création, entre autres, d’un Pacte social. Puis, propose la création d’une Maison des entrepreneurs sur la Canebière. «Marseille est une ville ouverte sur le monde avec un tissu associatif important, des entreprises impliquées , des industries performantes sur le port, du tourisme, la première université de France AMU avec 75 000 étudiants, des équipes de chercheurs, des talents dans les quartiers, il faut promouvoir tous ces savoir-faire», explique-t-il. Et il entend aller plus loin dans la promotion à l’étranger avec « des ambassadeurs», non pas uniquement des élus mais des chefs d’entreprises, des sportifs, des acteurs culturels, etc. »
Et, il affiche sa différence en étant le seul candidat à mettre en avant le projet Iter. «A l’instar de la métropole s’approprier ce projet international qui est aux portes de la ville. »
Pour Lorraine Victoire Muselier, fille de l’Amiral Muselier : «Ce qui nous réunit, c’est l’amour de notre ville et l’envie de partager». Elle cite alors Richelieu : «La politique, c’est rendre possible le nécessaire». Elle souhaite également « redonner de la hauteur et de la noblesse» à la politique et tout cela passe selon elle «par le respect ».
Patricia MAILLE-CAIRE

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