Nice. Christian Estrosi écrit au ministre de la Santé sur le nombre d’internes à former au sein de la faculté de médecine

Publié le 5 août 2022 à  12h24 - Dernière mise à  jour le 8 novembre 2022 à  11h33

Dans un courrier adressé à François Braun, ministre de la Santé et de la prévention, Christian Estrosi demande «de revoir à la hausse le nombre de postes attribués à la faculté de médecine de Nice afin d’assurer une offre de soins de qualité sur le territoire des Alpes-Maritimes»

Christian Estrosi , maire de Nice (Photo Destimed/RP)
Christian Estrosi , maire de Nice (Photo Destimed/RP)

Christian Estrosi, maire de Nice Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, alertait dès le mois de mai dernier Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé, sur le nombre d’internes à former au sein de la faculté de médecine de Nice. «La publication au Journal Officiel du 19 juillet dernier a officialisé un effectif de 166 internes à Nice pour 2022-2023. Ce nombre, sous-dimensionné par rapport à d’autres régions et par rapport à la densité de notre territoire, est totalement déconnecté des besoins réels». Il appuie son propos : «Nice sera la 3e ville de France où l’on formera le moins d’internes sur l’année, derrière des villes de densité de population plus modeste comme Nancy, Caen, Tours et Reims avec respectivement 330, 237, 298 et 223 internes. Cette iniquité fait peser une réelle pression sur la qualité de la prise en charge des services médicaux de notre département».

Les départs à la retraite non remplacés s’accumulent

Rappelle que «dans le domaine de la médecine de ville, les départs à la retraite non remplacés s’accumulent. Dans certains services d’endocrinologie et de nutrition, et ce, malgré l’épidémie d’obésité et de diabète, les nouveaux patients ne sont plus pris en charge. Dans le domaine de la pédiatrie le nombre de consultations et de passages aux urgences ne fait qu’augmenter drastiquement. La filière de médecine légale a vu son unique poste supprimé. Cet arbitrage intervient alors que le service de médecine légale de Nice a doublé son activité thanatologique lors des 10 dernières années et que les consultations pour violences conjugales ont été multipliées par 9 depuis 2011».

En concertation avec le Doyen de la Faculté de Médecine, le Président de l’Université Côte d’Azur, les praticiens hospitaliers et des élus locaux, Christian Estrosi annonce avoir saisi par courrier le ministre de la Santé François Braun afin de lui faire part «de notre incompréhension face à ce choix aussi arbitraire qu’injustifié.»

«L’excellence médicale fait la fierté de notre ville depuis 50 ans. Je sais pouvoir compter sur la détermination du ministre de la Santé à revoir à la hausse le nombre de postes pour la Faculté de Médecine de Nice, et ainsi donner à la 5e ville de France les moyens et personnels pleinement adaptés aux besoins de santé de nos concitoyens», déclare le maire de Nice.
La rédaction

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