Nice élue à la vice-présidente du Réseau français des villes-santé de l’OMS

Publié le 13 avril 2021 à  11h15 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  15h47

Nice élue à la vice-présidence du réseau français par l’OMS sur les actions menées par la Ville. Christian Estrosi, également Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, «a fait le choix, bien avant la crise sanitaire, de lier santé et environnement» au sein d’une même délégation confiée au Dr. Chemla, adjoint à la Santé, à l’Écologie et au Bien-être.

©villes-santé OMS
©villes-santé OMS

Christian Estrosi rappelle: «Depuis le début de la pandémie, la Ville et la Métropole ont montré leurs capacités d’anticipation, de coordination des actions avec l’ensemble des acteurs territoriaux et d’organisation dans la gestion de la crise sanitaire (avec notamment la création d’une Agence de Sécurité Sanitaire, Environnementale et de Gestion des Risques, une politique de sport-santé, le projet de création de Maisons de santé…).»

Un réseau qui regroupe 92 villes et EPCI

Le Réseau français des villes-santé de l’OMS (RFVSOMS) [[Le Réseau des villes-santé de l’OMS est reconnu par le ministère de la santé comme un acteur de l’animation de la santé publique sur les territoires. Plusieurs travaux sont effectués par les réseaux à la demande des tutelles.]] créé en 1986, regroupe aujourd’hui 92 villes et EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale) de densité et de couleurs politiques variés sur tout le territoire français (métropolitain et ultra-marin). Il promeut l’action des villes et EPCI œuvrant à l’amélioration de la santé des habitants via les compétences du maire sur les déterminants de la santé que sont les environnements sains, l’accès aux soins, l’éducation, la nature en ville, la lutte contre l’habitat indigne, la solidarité, les sports… Il permet une coopération entre les villes adhérentes à travers des échanges d’expériences, de données, des rencontres et des actions communes.

plus de participation des citoyens

Le réseau encourage la transversalité pour mettre la santé au cœur de toutes les politiques publiques vers une conception large de la santé du vivant avec la notion de One Health – mouvement créé dans les années 2000 pour une approche intégrée de la santé face à la mondialisation des risques sanitaires. Un des axes majeurs est aussi une nouvelle gouvernance avec plus de participation des citoyens. Avec son équipe de 3 salariés, il anime plusieurs groupes de travail nationaux avec des productions de documents et publications (ex ; perturbateurs endocriniens, urbanisme et santé, green city, stratégie Covid des villes, santé mentale, offres de soins…). Il est présidé par la ville de Rennes et est aussi une force de lobbying important (par exemple sur le Ségur de la santé) pour faire reconnaitre les rôles majeurs des collectivités sur la santé au sens global (pas uniquement le soin).

La ville de Nice est également ville du réseau Europe des Villes-santé de l’OMS. Le Réseau français des villes-santé de l’OMS (RFVSOMS) est en lien avec le réseau Europe et les grands concepts des 6 P (Personnes, Participation, Prospérité, Paix, Planètes, Places -lieux) du Consensus de Copenhague ratifié en février 2018 par 140 maires pour une « meilleure santé et plus de bonheur dans les villes, pour toutes et pour tous ». Le Consensus de Copenhague fixe la stratégie santé en Europe pour 2020-2030.
Luc CONDAMINE

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