Nice mobilisée pour la journée internationale contre les LGBT+ phobies du 17 mai

Publié le 13 mai 2022 à  20h01 - Dernière mise à  jour le 6 novembre 2022 à  10h40

Depuis 2005, le 17 mai est la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. Même si la situation s’est grandement améliorée pour les personnes LGBT+ en près de 20 ans, notamment grâce à l’évolution de la législation, des discriminations et de violences LGBTphobes perdurent.

La campagne
La campagne

Nice est considérée aujourd’hui comme l’une des villes françaises les plus «gay-friendly». Engagée pour l’égalité des droits, contre la haine, les violences & les discriminations, la ville de Nice, par le biais de la délégation de lutte contre les discriminations portée par Maty Diouf, adjointe au maire de Nice, a souhaité mettre en valeur le vivre ensemble à l’occasion de cette journée internationale, en partenariat avec le Centre LGBTQIA+ Côte d’Azur présidé par Erwann Le Hô et les associations membres.

Ainsi, du samedi 14 mai au dimanche 22 mai, la campagne nationale «Être et aimer» de l’association SOS homophobie sera relayée à Nice, principalement sur les grilles de la Promenade du Paillon ainsi qu’en format numérique sur l’ensemble du territoire niçois.

Elle présente huit portraits de personnes lesbiennes, gays, bies, trans, de toutes origines et tous âges, incarnant la diversité, l’inclusion et la positivité. Cette campagne offre l’opportunité à chacune et chacun d’entre nous de se questionner, de réfléchir sur ses préjugés. Une manière de faire de la prévention autrement en diffusant un message de bienveillance, de positivité et de tolérance auprès du grand public.

Du lundi 16 mai au mercredi 18 mai inclus, la Tour Bellanda, Le Palais de Justice, le Parc Phoenix et la Tête Carrée seront éclairés aux couleurs du drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT+ depuis 1978.

En 2022, malgré une dépénalisation progressive, l’homosexualité reste illégale dans 68 pays du monde. Parmi les peines encourues : amendes, emprisonnement et, parfois, peine de mort. A l’heure où l’homophobie, la transphobie et la « peur » de l’autre continuent également de s’enraciner en France, il est important collectivement de rester éveillés et plus que jamais mobilisés.
La rédaction

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