Nouveauté – Attention, un Ricard peut en cacher un autre: celui aux herbes fraîches vient de voir le jour

Publié le 5 mai 2018 à  20h23 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  18h41

Né en 1932 de la vision de Paul Ricard, jeune entrepreneur marseillais, le produit éponyme est aujourd’hui le spiritueux privilégié par les Français à l’apéritif [[Attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé]]. Un monument auquel la société ne touche pas. En revanche, depuis mars 2018, un petit nouveau a vu le jour, une première depuis 86 ans. Afin d’élargir et de compléter son offre, la marque a lancé une recette inédite de Pastis de Marseille, élaborée avec de l’anis exclusivement issu de « plantes fraîches ». Une nouveauté dans laquelle, explique le groupe: «On retrouve le savoir-faire, l’ancrage local et la passion des ingrédients aromatiques de Provence».

Le Groupe vient de lancer le Ricard aux herbes fraîches (Photo D.R.)
Le Groupe vient de lancer le Ricard aux herbes fraîches (Photo D.R.)
Le petit nouveau se distingue des apéritifs anisés existants. Il est en effet élaboré exclusivement avec de l’anis issu d’une variété de fenouil aromatique et non de badiane (ou anis étoilé). Le résultat est tout aussi surprenant que rafraichissant. Le nez est intense, offrant une typicité anisée verte et d’herbes fraîches. La bouche, elle, se révèle à la fois fraîche et complexe, marquée de notes d’anis végétal et de plantes aromatiques, complétées par une rondeur à peine réglissée et une finale subtilement poivrée. Enfin, sa robe est naturellement claire, puisqu’il ne contient que peu de réglisse. Il se déguste dans de grands verres, généreusement allongé d’eau bien fraîche (7 à 10 fois le volume de pastis) et avec beaucoup de glaçons. De quoi séduire un nouveau public adepte de convivialité et bobo bio.

C’est sur le plateau de Valensole, situé en Haute-Provence, réputé pour la qualité de ses plante aromatiques, que la marque s’approvisionne auprès d’une filière de culture unique. S’étendant sur 800 km² et proche des Gorges du Verdon, il est aussi connu pour ses plants de lavande et ses 300 jours de soleil par an. Ricard s’approvisionne auprès de producteurs locaux, avec lesquels elle a établi des contrats de production responsables. «Les plantes sont sélectionnées et cueillies à maturité, puis distillées sous 24 heures en circuit court, sur le lieu même de leur récolte, pour préserver toute la fraîcheur et la richesse de leurs arômes», précise le Groupe.

Résistance positive à la morosité ambiante

Dans un monde en crise, l’apéritif prend de plus en plus d’importance pour les Français, 39 millions d’apéritifs seraient pris chaque semaine à domicile, ce qui représente aujourd’hui 2/3 des occasions de consommation de boissons alcoolisées (hors repas). Pour eux, il véhicule des valeurs fortes : le «vivre ensemble», le «bien recevoir » ou encore une «résistance positive » à la morosité ambiante. Cette occasion gagne en importance et évolue vers des formes variées : de l’apéritif traditionnel à domicile vers des apéritifs dînatoires, des « afterworks » et autres verres de fin de journée. On le voit bien dans un monde où nombreux sont ceux qui tentent de diviser, séparer, ces moments de rencontre sont des acteurs du vivre ensemble. Dans ce cadre il importe de rappeler que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et va à l’encontre de la recherche de lien social. Avec plus de 50% du marché des Anisés en valeur, Ricard est le leader de la catégorie et continue de gagner des parts de marché. Mais la marque se tient aussi à la première place des spiritueux en France (toutes catégories confondues) et bénéficie de la plus haute notoriété spontanée (38%).
Michel CAIRE

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