Publié le 23 juillet 2022 à 19h58 - Dernière mise à jour le 11 juin 2023 à 19h07
Mini-couloirs de piste d’athlétisme et podium pour décor. Cette pièce démarre à 100 à l’heure avec des athlètes de renom Bolt, Manaudou, Nadal et… Julie Linard, l’héroïne du spectacle. Dépassement de soi, humour, drame. Le spectateur prend une bouffée d’oxygène, un souffle d’énergie. Sportif ou non.

Une pièce inspirée du terrain
L’auteure, Élodie Menant, a été imbibée de sport. Asthmatique et allergique comme Julie, son père lui a demandé de courir pour lutter contre sa maladie. Petite, elle était aussi dans les jupes de maman, sponsor de Marie-Jo Perec. Elle a assisté à 3 jeux olympiques. Elle avait donc un matériau d’exception pour bâtir cette pièce. « J’étais à la fois fascinée par les athlètes et trouvais absurde de lutter jusqu’à l’extrême pour gagner quelques centièmes de seconde. Mais quand on va au bout de nos rêves, quand on arrive à réaliser un exploit, il y a cette sensation de légèreté, de lévitation, de plaisir inouï. C’est un peu une quête dans ma vie aussi et on peut tous avoir cette envie-là», explique Élodie. [(A cent à l’heure
Pièce sur le sport suppose engagement physique. « Le casting a été effectué en fonction de leur capacité physique et leur énergie. Il fallait qu’on transpire sur scène aussi », raconte l’athlète Élodie. Pas de temps mort pour les 6 comédiens qui interprètent 23 personnages avec une belle énergie. Humour, drame, cette pièce est à l’image de la vie. Personne ne la traverse sans échec mais pour «les athlètes c’est à un niveau plus intense. Ils consacrent leur vie à ce sport. Une blessure et ce sont des années de travail qui s’effondrent subitement. Les conséquences sont incommensurables. Cela décuple ce que nous on peut vivre à notre petite échelle», ajoute celle qui a vécu la « fuite » de Marie-José Perec au JO de Sydney. [(Diaporama Joël Barcy “Je ne cours pas, je vole”





