Pacte pour la sécurité et la cohésion sociale de Marseille : partenariat avec les centres sociaux

Publié le 8 juillet 2014 à  14h48 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h55

Les centres sociaux reçus en préfecture dans le cadre du Pacte pour la sécurité et la cohésion sociale (Photo Philippe Maillé)
Les centres sociaux reçus en préfecture dans le cadre du Pacte pour la sécurité et la cohésion sociale (Photo Philippe Maillé)
Marie Lajus, préfète déléguée pour l’égalité des chances, le Préfet Michel Cadot, Jean Chappellet, administrateur provisoire de la Caisse d’Allocations Familiales (Photo Philippe Maillé)
Marie Lajus, préfète déléguée pour l’égalité des chances, le Préfet Michel Cadot, Jean Chappellet, administrateur provisoire de la Caisse d’Allocations Familiales (Photo Philippe Maillé)

Loin des caricatures, des effets d’annonce, le Pacte pour la sécurité et la cohésion sociale se met en place à Marseille. Ainsi, le Préfet Michel Cadot – en présence de Marie Lajus, préfète déléguée pour l’égalité des chances et Jean Chappellet, administrateur provisoire de la Caisse d’Allocations Familiales – a reçu les partenaires et les centres sociaux concernés par une mesure spécifique du pacte, ce lundi 7 juillet. En effet, dans le cadre du Pacte pour la sécurité et la cohésion sociale de Marseille, 46 postes de directeurs et responsables des équipements de jeunes (accueil de loisirs sans hébergement et accueil de jeunes) sont créés et financés dans les centres sociaux des quartiers prioritaires. Cette action permet de sécuriser les moyens financiers attribués au «secteur jeunes» des centres sociaux sur une durée de 3 ans. Un comité de suivi partenarial s’assurera de la bonne application de la mesure et de son évaluation.
Michel Cadot assure: «La démarche est engagée, le Pacte pour la sécurité et la cohésion sociale est une réalité».
Du côté de la CAF 13, il est indiqué que les crédits pour le Pacte sont débloqués «au niveau national pour financer les opérations qui entrent dans le champ des compétences de la CAF. C’est important à souligner car en aucun cas le Pacte se fera au dépend des actions que vous avez l’habitude de mener». Et d’ajouter: «L’appel à projet est particulièrement important dans ce Pacte car, ainsi, c’est vous qui repérez les besoins, observez et ressentez les réalités du terrain ce qui vous permet de proposer des actions adaptées aux jeunes». Le représentant de précise que la somme de 1,470M€ sera versé tous les ans pendant trois ans pour cette opération. Et de conclure: «Il est important qu’une évaluation des actions soit réalisée car quand quelque chose marche, cela doit être mis à la disposition de tous.»
Les centre sociaux des Flamants et des Aygalades expliquent les actions qu’ils vont entreprendre en direction de la jeunesse, opérations construites au plus près des réalités du terrain «qui visent, au premier chef, les jeunes de 12 à 17 ans».
Marie Lajus ne cache pas son plaisir : « C’est une grande satisfaction que de voir ce projet prendre forme car nous avons travaillé ensemble. Au début j’avais le sentiment que certains craignaient que ce Pacte se réduise à une simple opération de communication ou à un empaquetage d’actions décidées ailleurs. Là, nous prouvons que tel n’est pas le cas, que c’est du terrain que naissent les projets. Vous avez toujours dit que vous aviez besoin d’être renforcés sur le volet jeunesse tout comme d’un professionnalisation pérenne de vos équipes afin de pouvoir articuler, sur la durée, vos opérations. Et nous avons essayé de construire une réponse adaptée à vos besoins et, surtout, à ceux de vos publics». Et en direction des centres sociaux, elle reconnaît : «Je sais que vous avez encore plein d’attentes. Mais il s’agit aujourd’hui d’une première réponse. Je sais que l’on fait peser sur vos épaules de grandes attentes, notamment dans le cadre de ce pacte. Vous avez besoin de nous comme nous avons besoin de vous car la force des centres sociaux réside dans le fait que leur gouvernance est partagée avec les populations. Vous êtes une émanation des besoins du terrain. Et, face aux problèmes, nous savons les uns et les autres que les réponses ne peuvent être seulement sécuritaires, il faut également des volets éducatifs, emploi et d’aide aux familles en matière de parentalité».
Michel CAIRE

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