Première tournée en France du Ballet National d’Arménie « Paregamoutyoun » du 29 juin au 5 juillet

Publié le 31 mai 2014 à  22h09 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h51

Première tournée hexagonale du Ballet National d'Arménie, Paregamoutyoun du 29 au 5 juillet
Première tournée hexagonale du Ballet National d’Arménie, Paregamoutyoun du 29 au 5 juillet
Pascal Chamassian, président du CCAF Marseille-Provence et Julien Dikran Harounyan, président de la JAF (Photo Philippe Maillé)
Pascal Chamassian, président du CCAF Marseille-Provence et Julien Dikran Harounyan, président de la JAF (Photo Philippe Maillé)
La Jeunesse Arménienne de France Marseille (JAF) organise du 29 juin au 5 juillet la première tournée hexagonale du Ballet National d’Arménie, Paregamoutyoun, en partenariat avec le ministère de la Culture en Arménie. Il s’agit là, incontestablement, de l’un des plus grands événements culturels de l’année 2014 pour les Arméniens.
Créé en 1987 par le célèbre chorégraphe Norayr Mehrabyan, le Ballet National d’Arménie a parcouru le monde, de l’Allemagne à la Chine, en passant par la Russie, l’Inde ou l’Italie, mais sans jamais avoir foulé le sol français en plus de 20 ans d’existence. «Cette occasion unique va permettre aux publics parisiens, lyonnais et marseillais d’apprécier l’immense qualité de cette troupe d’État, composée de 40 danseurs et danseuses», avance Julien Dikran Harounyan, président de la JAF. Précisant : «Le show de Paregamoutyoun est un concentré d’originalité, conjuguant classique et contemporain, entre tradition, audace et modernité, comme en témoigne la participation de l’ensemble à de nombreux opéras-rock en Arménie.» Et de mettre en exergue : «La compagnie Paregamoutyoun explore dans son spectacle tous les possibles de la danse arménienne. Son chorégraphe, Norayr Mehrabyan , confronte inlassablement les différents genres de la danse et invite le spectateur à le suivre dans sa quête de nouveaux esthétismes ».
Ce joyau de la culture arménienne sera accueilli et mis en lumière sur trois des plus belles scènes françaises :
-le 29 juin à 20h30 au Casino de Paris (réservations au 06.85.42.71.75)
-le 2 juillet à 20h30 à la Bourse du Travail de Lyon (réservations: 06.17.02.77.20)
-le 5 juillet à 20h30 au Palais des Congrès de Marseille (réservations: 04.91.802.820)
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Un ensemble éblouissant

La troupe de danse d’État de la République d’Arménie Paregamoutyoun a été créée en 1987 par le chorégraphe et maître de ballet Norayr Mehrabyan. Il a été élevé au rang d’ensemble d’État de la république d’Arménie en 1993.
«Paregamoutyoun», signifie «amitié» en arménien. L’ensemble a conquis le public dès les premières années de son existence pour devenir la référence de la danse en Arménie. Primé à de nombreuses reprises dans des festivals internationaux de renom, le Ballet National d’Arménie a séduit un large public à l’étranger. Grâce à l’éclectisme de leur répertoire, à la fois original, novateur et audacieux, Paregamoutyoun et ses 40 danseurs surprennent par leur virtuosité, leur sens de la scène et leur beauté.
Les chorégraphies riches et variées sont inspirées par des compositeurs tels qu’Arno Babadjanian, Grigor Hakhinian, Aram Khatchadourian et Alexandre Bordin. Le talent des danseurs et le génie de son chorégraphe permettent à la compagnie d’élargir son répertoire en interprétant des opéra rock comme «Jésus Christ Superstar », «Lilith» et «Ave Maria ». Le très haut niveau technique et l’excellence des 40 danseurs de Parégamoutyoun leur permet d’assurer régulièrement des prestations au sein du corps de ballet de l’Opéra de Erevan.

Norayr Mehrabyan le chorégraphe de Paregamoutyoun

Norayr Mehrabyan est né en 1941 à Erevan. A 5 ans, il franchit la porte de l’École de Chorégraphie de Erevan pour ne plus quitter ce monde qui le fascine tant. Après de longues années d’études, le jeune homme intègre le corps du Ballet Académique d’Arménie où, pendant douze ans, il interprète les rôles principaux dans «Roméo et Juliette» de Prokofiev, «Don Quichotte» de Mincus, «Gayané» d’Aram Khatchatourian, avant d’intégrer la compagnie du célèbre chorégraphe Léonid Yacobson à Saint-Pétersbourg (Leningrad).
De retour en Arménie, il prend la direction artistique de l’École d’État de Chorégraphie de Erevan de 1973 à 1983. C’est ici que le danseur étoile commence à créer. Il donne naissance à une série de tableaux comme la «Symphonie n° 40 » de Mozart, le «Concerto Grosso» de Vivaldi, «La danse russe » de Khatchatourian, les «Variations pour Piano» de Beethoven et la «Symphonie» de Bizet, très appréciés au Bolshoï. En 1976, il est nommé directeur artistique du ballet de l’Opéra d’Arménie. En 1987, Norayr Mehrabyan réalise son rêve et crée la compagnie Paregamoutyoun qui construit sa renommée internationale jusqu’à aujourd’hui.
Dans la lignée des plus grands chorégraphes que l’Arménie ait connus tels que Vanouch Khanamirian ou Azad Gharibian, Norayr Mehrabyan a acquis ses lettres de noblesse en Arménie et à l’étranger. Il a définitivement impulsé un style avant-gardiste et ouvert une nouvelle voie pour la danse arménienne en mêlant classique, contemporain et tradition.
Aujourd’hui, âgé de 73 ans, Norayr Mehrabyan apparaît ainsi comme un visionnaire en perpétuelle ébullition. Après avoir créé une centaine de danses, il continue à amener ses danseurs vers les plus hauts sommets de son art.

La Jeunesse Arménienne de France, organisatrice de la tournée

En lien avec l’Arménie, la JAF renoue avec la tradition en faisant le pari d’organiser cette tournée exceptionnelle en France et remplit ainsi deux objectifs forts : promouvoir et faire découvrir au monde entier le meilleur de la culture arménienne en ; encourager les artistes d’Arménie à poursuivre leur œuvre au sein de la mère patrie.
La JAF joue ainsi son rôle de catalyseur de la culture arménienne en France. Inspirée par le résistant Missak Manouchian, la Jeunesse Arménienne de France Marseille (JAF) œuvre depuis sa création en 1945 au maintien et au développement de l’identité et de la culture arméniennes en France. Avec ses écoles de danse, musique et langue, ses ensembles traditionnels Araxe et Sassoun, ses colonies de vacances, la JAF enseigne la culture arménienne aux jeunes Français d’origine arménienne. Elle favorise ainsi depuis des décennies l’intégration sociale des nouvelles générations. Son Centre culturel à Marseille est un centre de diffusion de la culture, une fenêtre ouverte sur la Cité, qui participe du Mieux Vivre ensemble .
Le lien permanent avec l’Arménie est une des pierres angulaires de son action. La cause arménienne et la reconnaissance du génocide des Arméniens font évidemment partie des fondements de la JAF. Avec la création d’ Amnésie Internationale en 2001, la JAF a apporté une réponse novatrice et originale sur les questions de mémoire. Grâce à la mise en place régulière de grands événements, elle jette des ponts entre les différentes cultures et permet de promouvoir la culture arménienne et l’Arménie. Par l’ensemble de son action, la JAF est devenue au fil des années une référence à l’intérieur de la communauté arménienne, mais aussi une institution reconnue par les pouvoirs publics en France et en Arménie.

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