Primaires socialistes à Marseille : Patrick Mennucci présente son équipe et son comité de soutien placé sous la présidence d’honneur de Robert Vigouroux

Publié le 2 septembre 2013 à  22h34 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  16h17

Robert Vigouroux, Patrick Mennucci et Annie Levy-Mozziconacci
Robert Vigouroux, Patrick Mennucci et Annie Levy-Mozziconacci
Nul ne l’ignore, c’est la rentrée pour les primaires. Et le premier à se lancer est Patrick Mennucci qui a présenté ce 2 septembre son équipe de campagne et son comité de soutien qui est placé sous la présidence de Robert Vigouroux, 90 ans, qui avait succédé à Gaston Defferre, en 1986, avant que Jean-Claude Gaudin ne l’emporte en 1995. Dans une stratégie d’occupation de terrain, le député-maire des 1/7 dédicacera d’ici quelques jours le livre qu’il vient de publier chez Flammarion.
C’est Yves Botton, le directeur de campagne de celui qui l’a été 7 fois dans sa vie, qui cite les noms des porte-paroles de la campagne de Patrick Mennucci : Annie Levy- Mozziconacci et Christian Poitevin. L’organisation se décompose en coordinateur par arrondissement d’une part et d’autre part par pôles thématiques, 13 au total : culture et numérique, développement économique, l’éducation, gouvernance et finances, jeunesse et vie étudiante, littoral et nautisme, prévention/sécurité, propreté et gestion urbaine de proximité, relations internationales, santé et environnement, solidarité et politique de la ville, sports et loisirs, urbanisme et logement.
Robert Vigouroux sait toujours attaquer en politique. Sa charge contre Jean-Claude Gaudin est vive. « J’ai essayé de voir ce qu’il avait fait, je n’ai trouvé que des bribes. Pire, parmi les opérations qu’il s’approprie il en est que j’ai lancées tel Euroméditerranée, qui a été dévié de son véritable intérêt ». De même, concernant Marseille-Espérance, il déplore: « J’ai initié Marseille-Espérance réunissant les dignitaires des différentes religions, des conseillers civils. Ce groupe initialement autonome persiste, mais il est devenu dépendant du service de communication municipal après 1995. Ses actions me semblent d’ailleurs plutôt plus rares  ». Il insiste ensuite sur le rôle que le maire devra avoir à l’international pour vendre sa ville. Puis, d’expliquer son soutien à Patrick Mennucci: « En observant les candidats aux primaires j’ai pensé au métier de maire. Il est lourd, il faut être très présent, il ne peut-être question de vacances. Il me semble être le seul capable de prendre cette ville même si je n’ai rien contre les autres candidats. Après tout, j’aime le piano, ce n’est pas pour cela que je suis pianiste. Alors, je passe le témoin à Patrick Mennucci, il n’est pas beaucoup usé, puisqu’il n’est passé entre les mains que d’un seul homme ».
Patrick Mennucci prend à son tour la parole: « Entre la carte postale que veut nous vendre Jean-Claude Gaudin, pour qui le devenir de Marseille ne passe que par le tourisme et les tirs de Kalachnikov, il y la vie, les gens qui veulent vivre, travailler, et bien moi, ce sont ces gens qui m’intéressent. Je veux m’occuper des santons qui sont dans la carte postale de Jean-Claude Gaudin. Un Jean-Claude Gaudin qui parle maintenant d’installer un casino, comme cela nous aurons la lessiveuse à côté de la drogue  ». Il estime qu’au delà d’un choix droite-gauche, celui des municipales s’effectuera entre stagnation et dynamisme. Puis d’attaquer, une nouvelle fois en évoquant « la co-gestion de la ville avec FO » et d’afficher l’ambition de créer des emplois. « Il nous faudra être en capacité d’être en concurrence territoriale avec Nice, Montpellier, Lyon… qui sont des villes organisées contrairement à nous  ».
Annie Levy-Mozziconacci, médecin généticien, longtemps militante au sein d’une fédération de parents d’élève explique avoir rejoint le PS voilà deux ans « pour que ce parti change ». Elle poursuit: « J’ai décidé d’accompagner Patrick Mennucci car c’est un capitaine qui gère une équipe dans l’écoute  ». Christian Poitevin dénonce également Jean-Claude Gaudin, « le maire des faux-semblants  ». Il cite alors Gaston Defferre, Robert Vigouroux, deux hommes de charisme « deux hommes qui ont montré dans leur action leur désir de Marseille. Je retrouve dans Patrick Mennucci ce désir, ce charisme ». Ecce homo…
Michel CAIRE

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