Publié le 8 février 2020 à 20h05 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h46

«Le temps est venu d’aller se battre contre la droite et l’extrême droite»
Sophie Camard exprime toute la philosophie de son engagement en quelques mots sur twitter: «Écologiste insoumise et vice versa, co-fondatrice du Printemps Marseillais- Parce que Marseille c’est pas pareil». Avec ses mots, Benoît Payan, PS, ne dit pas autre chose: «Cette ville a tellement été martyrisée par un personnel politique médiocre que cela rend le mouvement que nous vivons essentiel. Des gens d’horizons divers ont décidé que ce qui les rassemblent et plus fort que leurs différences pour relever cette ville. Ils sont nombreux à comprendre que l’heure n’est pas aux petites ambitions personnelles déconnectées de la réalité. Le temps est venu d’aller se battre contre la droite et l’extrême droite. Comment ne pas mesurer que, depuis des mois, ses Marseillais manifestent, expriment leur colère mais aussi proposent pour mettre fin à un système injuste». Aïcha Sif s’inscrit dans cette même philosophie: «L’urgence de toutes les transitions dans cette ville ne me permet pas de rester loin du combat pour le changement. Il y a dans Le Printemps Marseillais de la place pour tout le monde. Les conflits sont derrière et le rassemblement obtenu grâce à une tête de liste écolo et citoyenne se poursuit…Tout reste encore ouvert». «Ce mouvement inédit est la seule alternative politique pour changer la donne en mars prochain», ajoute Yannick Ohanessian. «Très heureuse et fière d’être la tête de liste du Printemps Marseillais dans les 6/8. Là, comme dans les autres secteurs, c’est unis et déterminés que nous lançons notre campagne pour une ville plus juste et plus verte», avance Olivia Fortin. Jérémy Bacchi se dit lui aussi «heureux et fier d’avoir été choisi pour conduire le Printemps dans les 13-14 avec comme volonté et mandat de réunir toutes celles et ceux qui veulent battre le RN et faire gagner un projet social, écologique et démocratique en mars prochain». Jean-Marc Coppola, à son tour, ne cache pas son plaisir de participer à cette aventure. Il ajoute: « Il en est pour nous reprocher une certaine lenteur mais il faut bien mesurer que la démocratie implique un long processus. J’ai connu l’époque de l’union au sommet, c’était simple. Là nous vivons une expérience unique à Marseille et même au niveau national. Il y a 11 partis, des citoyens et nous ne sommes pas en train de réaliser un casting, non, nous construisons une équipe de citoyens qui s’engagent pour la noblesse du politique. Ils ne sont pas là pour avoir leur nom sur une liste mais pour travailler dans la durée». Il ajoute: «Nous avons trois priorités: sociale, environnementale et démocratique pour transformer cette ville, pour qu’elle ne soit plus perçue par les autres collectivités et les institutions comme un boulet mais comme un moteur». Et Michèle Rubirola de reprendre pour rappeler la façon tout à fait inhabituelle qui a présidé à la construction des listes: «Nous avons lancé un appel, nous avons eu plus de 400 candidatures. Elles ont toutes étaient auditionnées, pendant 25 minutes chacune, par un groupe composées d’1/3 de politiques non éligibles, 1/3 de membres de collectifs et 1/3 de personnes tirées au sort. Et nous présenterons, sur les postes éligibles, 50% de représentants de la société civile».
Michel CAIRE
|Têtes de liste du Printemps Marseillais
-1er secteur (1/7) : Sophie Camard, suppléante de Jean-Luc Mélenchon;
-2e secteur ( 2/3) : Benoît Payan, chef de l’opposition au conseil municipal;
-3e secteur (4/5) : Michèle Rubirola, médecin et tête de liste du Printemps Marseillais;
-4e secteur (6/8) : Olivia Fortin, cheffe d’entreprise;
-5e secteur (9/10) : Aicha Sif, sociologue;
-6e secteur (11/12) : Yannick Ohanessian, agent SNCF;
-7e secteur (13/14) : Jérémy Bacchi, assistant social de formation;
-8e secteur (15/16) : Jean-Marc Coppola, conseiller municipal sortant.|



