Pro D2. Provence Rugby attaque à Vannes un terrible bloc. Entretien avec le manager Mauricio Reggiardo

Publié le 18 novembre 2021 à  18h03 - Dernière mise à  jour le 3 novembre 2022 à  8h50

Pour Provence-Rugby, à l’issue d’une pause de quinze jours, c’est à Vannes que débute ce vendredi 18 novembre le troisième bloc du championnat de Pro D2. Un déplacement à haut risque en Bretagne pour les Provençaux qui restent sur une victoire encourageante à domicile face à Grenoble. Le point avec le manager Mauricio Reggiardo

Mauricio Reggiardo, le coach provençal ©Provence Rugby
Mauricio Reggiardo, le coach provençal ©Provence Rugby

Quelle analyse avez-vous effectué au terme des deux premiers blocs du championnat ?
Mathématiquement on est à + 2 au classement britannique. On fait deux blocs corrects dans l’ensemble en sachant que nous disposions de 60% de nos moyens. Le premier bloc nous avons dû faire face à des absences pour blessures. Le deuxième bloc a mis en évidence des problèmes en conquête, de l’indiscipline et un manque d’efficacité. Et malgré ça nous avons été capables de gagner des matchs, notamment à l’extérieur, et parfois d’être très performants. Le jour où nous arriverons à enchaîner 80 minutes en étant performants, nous serons difficiles à jouer. Le déclic n’est pas loin et nous travaillons pour y arriver.

Il semble que pour votre équipe, ce soit plus facile d’être performant à l’extérieur qu’à la maison. Quel est votre sentiment à ce propos ?
Après la crise du Covid, on voit beaucoup de victoires à l’extérieur dans notre championnat, mais aussi en top 14. Aujourd’hui toutes les équipes semblent être plus à l’aise à l’extérieur qu’à la maison parce que plus décomplexées loin de leurs bases. Comme tout le monde, il semble que nous aussi soyons plus à l’aise en déplacement.

Comment abordez-vous ce troisième bloc ?
Nous avons cinq matchs de très haut niveau devant nous -Vannes, Montauban, Mont-de-Marsan, Oyonnax et Agen-. On va les jouer à fond avant de partir en vacances. Les gars savent qu’il y a désormais trois jours de travail intense à l’entraînement par semaine, soit quinze jours en trois semaines. Il faut passer par là pour grandir et faire de bons matchs.

Après un début de championnat délicat, Vannes revient bien. A quoi vous attendez-vous en Bretagne ?
Vannes est une équipe qui a souffert en début de saison. Ils ont perdu deux ou trois joueurs importants et ont débuté leur préparation avec une quinzaine de jours de retard du fait des phases finales de la saison précédente. Ils ont chuté en demi-finale face à Biarritz et ça laisse des traces. Mais il ne faut pas se leurrer, les défaites qu’ils ont enregistrées tiennent à pas grand chose et sont souvent intervenues dans les ultimes minutes des matchs. Vannes est une équipe redoutable et si on lui laisse faire ce qu’elle veut elle l’emportera, surtout avec le soutien de ses 10 000 supporters. Nous allons là-bas avec nos atouts, offensifs et défensifs, et nous n’y allons pas en victimes… On sait que nous allons affronter une équipe de costauds, nous sommes préparés.
Propos recueillis par Michel EGEA

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