Publié le 8 avril 2021 à 8h00 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 15h46
Le pôle écologiste en Provence-Alpes-Côte d’Azur vient d’officialiser sa tête de liste: Jean-Laurent Félizia. Ce dernier appelle les forces progressistes à se rassembler autour de la liste «l’écologie qui nous ressemble».


«L’écologie politique est la voie unique pour apporter des solutions à nos territoires»
En décembre 2009, Jean-Laurent Felizia adhère à EELV: «J’ai rejoint Laurence Vichnievsky, qui faisait partie du panel de personnalités qui ont participé à la création d’Europe Écologie, avec Eva Joly, Yannick Jadot, Jean-Paul Besset et bien d’autres, qui permettaient de montrer que l’écologie n’était pas que l’apanage d’un parti politique». C’est ainsi qu’en 2010, il participe à sa «première aventure électorale», avec Laurence Vichnievsky, à l’occasion des élections régionales. Il est de nouveau candidat en 2015 sur la liste conduite aux élections régionales par Sophie Camard et Jean-Marc Coppola. Il en vient aux raisons de sa candidature sur la liste d’un pôle écologiste rassemblé: «C’est d’abord parce que je crois que l’écologie politique est la voie unique pour apporter des solutions à nos territoires. Aussi bien en Provence- Alpes-Côte d’Azur qu’ailleurs. C’est aussi parce que l’écologie politique est la première force progressiste des temps modernes, qui rassemble, à la fois, les préoccupations à porter sur l’urgence climatique de ces 20 dernières années, et les voies de solidarité, les voies sociales qui sont nécessaires pour partager notre planète, de manière équitable», insiste-t-il.«Nous sentons, en termes de biodiversité, un déséquilibre majeur»
Pour Jean-Laurent Felizia, en région Provence Alpes Côte d’Azur «peut-être, plus qu’ailleurs, l’impact climatique se fait sentir. En tant que naturaliste, je l’ai entraperçu, depuis, à peu près, une quinzaine d’années. Nous sentons, en termes de biodiversité, un déséquilibre majeur. On aurait pu dire qu’il était mineur, il y a quelques années, il est majeur aujourd’hui». Il précise: «L’arc méditerranéen est également plus impacté qu’ailleurs, parce que nous sommes dans une latitude, où finalement, c’est la croisée de plusieurs micro-climats. On le voit avec ces épisodes d’orage cévenol; ces risques de plus en plus répétés, de submersion marine; par ces incendies de forêt; par ces sécheresses répétées et par ces températures qui s’affolent». Selon lui : «On ne peut plus parler de saisonnalité, dans le climat méditerranéen, comme cela avait été défini, il y a encore 50 ans, par les climatologues et les biologistes. Aujourd’hui, les rythmes biologiques ne sont plus ceux d’avant et nous allons devoir faire avec. Nous en pâtirons, dans un premier temps, mais nous devrons faire avec, et, notamment, adapter l’agriculture dans notre région à ces nouveaux paramètres».Nous appelons les forces de gauche, à venir autour de nous
Dans ce contexte, Jean-Laurent Felizia évoque encore Provence-Alpes-Côte d’Azur: «Notre belle région bénéficie d’une diversité de paysages. Elle dispose de plaines et de montagnes elle est également littorale et cela représente un atout pour engager la transition écologique et l’engager, non pas de manière édulcorée mais de manière déterminée. Une transition qui se fera avec l’appui des propositions que pourront faire les citoyennes et les citoyens qui sont les premiers acteurs et actrices de ce changement». Outre les enjeux environnementaux, Jean-Laurent Felizia alerte sur la menace RN: «On voit bien, à quel point, sa facilité d’élocution, peut laisser croire que sont crédibles des propositions qui ne sont absolument pas concrètes, qui visent à discriminer, à nous séparer, nous diviser. Cet enjeu-là, il faut que nous puissions le vaincre, en nous rassemblant et c’est pour cela, qu’aujourd’hui nous appelons les forces de gauche, à venir autour de nous, former un vrai pôle de la transition écologique, dans notre région». Et il tient à préciser: «Nous sommes prêts à les accueillir, nous sommes prêts à discuter et, véritablement, je crois que nous avons à construire quelque chose qui peut nous mener jusqu’à la victoire, en juin prochain». [(

Nous voulons, vraiment, porter un projet novateur, un changement de système
Elle parle à son tour du RN. Face à ce dernier elle pense: «Il faut un projet ambitieux, une véritable alternative. Ce que, de toute évidence, la droite n’a pas apporté à la région. Nous, écologistes, nous voulons, vraiment, porter un projet novateur, un changement de système, et nous voulons le faire, autour d’un large rassemblement, nous espérons que toutes les forces progressistes de gauche vont nous rejoindre, pour porter ce projet, pour porter cette dynamique, parce qu’ensemble nous pourrons gagner cette région, ensemble nous pourrons faire en sorte qu’elle ne tombe pas entre les mains du Rassemblement National, et surtout, ensemble, nous pouvons la reprendre à la Droite». [(

