Provence-Alpes-Côte d’Azur: la Région soutient les commerçants et artisans impactés par le mouvement des gilets jaunes

Publié le 18 mars 2019 à  8h29 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  23h37

La Région, ce vendredi 15 mars, avant un nouvel épisode violent des gilets jaunes, a voté le fonds d’aide aux commerçants et artisans impactés par ce mouvement, un dossier présenté par Renaud Muselier, le président de l’institution qui rappelle: «Depuis 17 semaines, le mouvement des gilets jaunes bloque régulièrement des centres-villes. Les commerçants et artisans, qui représentent 60% des entreprises de la région et 35% de l’emploi, subissent fortement les conséquences économiques de ces manifestations».

Renaud Muselier et Christian Estrosi dubitatifs quant aux propos du Rassemblement national (Photo Robert Poulain)
Renaud Muselier et Christian Estrosi dubitatifs quant aux propos du Rassemblement national (Photo Robert Poulain)

Afin d’accompagner les commerçants et artisans, la Région met en place un fonds d’aide exceptionnel de 2 millions d’euros. La gestion en est confiée à la Chambre régionale des Métiers et de l’Artisanat et à la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie. Les premiers comités d’attribution organisés dès le mois de janvier ont permis de sélectionner une centaine d’entreprises. Le Président rappelle: «Ce fonds d’urgence vient amplifier le soutien important que la Région apporte à ces acteurs économiques. Depuis 2016, elle mobilise chaque année plus de 10 millions d’euros, pour soutenir et accompagner les artisans et commerçants, qui viennent s’ajouter au 20 millions d’euros du Fonds régionale Sud garantie…» Frédéric Boccaletti, RN, qui entend relativiser l’impact des gilets jaunes, lance: «Macron a ordonné la répression. Dès les premières manifestations on a assisté à un dispositif volontairement répressif». Précise «J’ai participé aux manifestations», lâche: «Je condamne toutes les formes de violence». Le président de Région ne s’y retrouve pas: «Dans la vie il faut respecter des règles, les lois de la République, c’est alors plus facile de manifester. Oui les gilets jaunes sont, dans leur immense majorité, des citoyens qui expriment leur souffrance leur peine et leur colère. Mais lorsque l’on ne donne pas les lieux, les trajets, lorsque l’on est incapable de gérer la sécurité. Quand on s’en prend à l’Arc de Triomphe quand il y a des violences et que les gilets jaunes ne condamnent pas alors je n’accepte pas. Et lorsqu’une cagnotte est lancée pour un boxeur qui frappe des policiers le citoyen Muselier ne peut supporter et en lance une en faveur des forces de l’ordre». Christian Estrosi, président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur ajoute, en direction du RN : «Vous ne vous mobilisez pas en faveur de ceux qui ont tout perdu, contrairement à nous qui agissons afin de leur permettre de passer un cap alors qu’ils ont le couteau du banquier sous la gorge. Et en ce qui concerne la Police, pour ce qui nous concerne nous pensons que toucher un policier c’est toucher la République».
Michel CAIRE

La Déontologue remet au Président de la Région le Rapport d’activité 2018

Comme chaque année depuis sa mise en place, la Commission de déontologie de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a rendu son rapport d’activité. Unique en France dans son contenu, ce rapport concrétise la démarche éthique initiée par la Région dans la suite des lois relatives à la transparence de la vie publique. En effet, dès le 15 janvier 2016, les élus régionaux se dotaient d’un Code de déontologie, et votaient la création d’une Commission de déontologie, assortie de statuts et de moyens lui permettant de travailler en toute indépendance. A l’occasion de l’Assemblée plénière du Conseil régional, Catherine Husson-Trochain, Présidente de la Commission, a remis à Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le rapport 2018 intitulé «D’une démarche de transparence bien ancrée aux outils rénovés de prévention au cœur du Conseil régional». Au-delà de son analyse annuelle portant sur l’application du Code de déontologie par les Conseillers régionaux et sur les actions menées pour prévenir les conflits d’intérêts, la Commission s’est attachée, cette année, à mi-mandature, à mesurer la progression continue de la démarche de transparence ainsi que l’appropriation par les élus régionaux du réflexe éthique. Enfin, s’inscrivant dans le cadre de la COP d’avance mise en œuvre par la Région, la Commission innove en choisissant une clef USB comme support de son rapport. Une présidente qui se réjouit: «Sur les 14 recommandations de 2017, 13 recommandations ont été effectivement mises en œuvre, 1 est en cours de réalisation».
Rapport et synthèse consultables sur le site de la Région: maregionsud.fr

Articles similaires

Aller au contenu principal