Provence Tourisme. Lancement du Marseille Provence Gastronomie (MPG) Media Club

Publié le 3 juin 2022 à  8h06 - Dernière mise à  jour le 6 novembre 2022 à  10h45

C’est chez Ekume le tout nouveau restaurant du jeune Chef Edgar Bosquez et son épouse Alizée Bosquez implanté au 139, rue Sainte, que Provence Tourisme vient de lancer le Marseille Provence Gastronomie Media Club. La manifestation s’est tenue en présence de Vérane Frédiani, réalisatrice de films, autrice, notamment du livre «Marseille cuisine le monde» aux Editions de La Martinière

Le Chef Edgar Bosquez et son épouse Alizée Bosquez, l'autrice Vérane Frédiani et Isabelle Brémond, directrice générale de Provence Tourisme © Robert Poulain
Le Chef Edgar Bosquez et son épouse Alizée Bosquez, l’autrice Vérane Frédiani et Isabelle Brémond, directrice générale de Provence Tourisme © Robert Poulain

Provence Tourisme explique: «Le MPG Média Club propose d’entrer dans les coulisses goûteuses de la nouvelle génération de cheffes et chefs qui, entraînant dans leur sillage de nombreux métiers et professionnels, dessine une capitale originale où la gastronomie est en mutation. Associant, tradition, cuisine du terroir, influences extérieures, nouveaux concepts et gastronomie innovante, la gastronomie est une filière dynamique et inclusive, un écosystème collaboratif générateur de nouveaux lieux tendance, services et activités». Isabelle Brémond, directrice générale de Provence Tourisme insiste: «La gastronomie est un sujet majeur pour notre territoire qui devient un véritable laboratoire. Nous avons ainsi 30 restaurants de cuisine raisonnée qui viennent d’ouvrir. Et, avec le Club, nous allons découvrir ou redécouvrir des lieux, des personnes, des coulisses, une fois par mois».

«Nous avons tout pour travailler avec les produits d’ici»

Le chef Edgar Bosquez dans sa cuisine © Robert Poulain
Le chef Edgar Bosquez dans sa cuisine © Robert Poulain

Première découverte, la cuisine pleine de subtilités, de saveurs du jeune chef Edgar Bosquez au parcours pour le moins original. Son épouse raconte: «Le Bac passé au Panama il se prépare à faire une carrière d’ingénieur mais avant, afin d’apprendre le français, il accompagne sa cousine qui rejoint l’Institut Paul Bocuse. Finalement il tombe sous le charme de la France, de sa cuisine, s’inscrit à son tour à l’Institut où j’étais moi même». Une histoire d’amour naît. Edgar Bosquez va travailler sur Lyon, Paris, «Je suis très fier d’être arrivé à Marseille, c’est le destin d’une vie». Et de préciser qu’il s’inscrit dans une cuisine ancrée dans son territoire: «Nous avons la terre, la mer, nous avons tout pour travailler avec les produits d’ici et juste quelques touches d’exotisme».

Marseille cuisine le monde

Vérane Frédiani et Isabelle Brémond présentent le livre
Vérane Frédiani et Isabelle Brémond présentent le livre

Vérane Frédiani, réalisatrice de films, autrice, notamment du livre «Marseille cuisine le monde» paru aux Éditions de La Martinière, se présente comme «une Marseillaise qui vit à Londres». Elle suit attentivement ce qui se passe dans la cité phocéenne où vit sa famille et explique pourquoi Marseille se révèle de plus en plus une place singulière en matière de gastronomie, comment elle se situe par rapport à d’autres villes tendances, ce que cela entraîne. «Marseille, c’est une ville qui bénéficie de plusieurs cultures. Et, en 2018, sentant que les choses bougeaient, j’ai décidé d’écrire « Marseille cuisine le monde » qui en est aujourd’hui à sa quatrième réédition chaque fois actualisée». Outre la diversité des cuisines proposées, Vérane Frédiani note: «Marseille compte de nombreuses femmes cheffes, aussi bien autodidactes que sortant des écoles». Pour elle, cette situation est tout sauf le fruit du hasard: «Des jeunes chefs et notamment des femmes peuvent venir s’installer à Marseille parce que les prix ne sont pas trop élevés pour s’installer ici. Un phénomène qui existe aussi pour les clients. Les prix n’ont rien à voir avec ceux pratiqués à Paris ou Lyon.»

Des fleurs issues de cueillette sauvage

Pendant la présentation arrive Geoffroy qui présente l’association «Bigoud» : «Nous proposons des fleurs issues de cueillette sauvage ou de jardins que nous vendons à des restaurants marseillais». «Nos cueillettes, précise-t-il, s’effectuent avec parcimonie et dans le respect de la flore méditerranéenne».
Michel CAIRE

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