Qualité de l’air. Dominique Robin, directeur d’Atmo Sud : « Chaque geste du quotidien compte »

Publié le 23 novembre 2018 à  10h15 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  19h22

14 jeunes volontaires d'Unis Cités ont participé aux ateliers d'Atmo Sud à Marseille (Photo M.B.)
14 jeunes volontaires d’Unis Cités ont participé aux ateliers d’Atmo Sud à Marseille (Photo M.B.)
son_copie_petit-303.jpgUne journée de formation vient de se tenir au siège d’Atmo Sud, à Marseille. Dominique Robin, directeur d’Atmo Sud, dresse le bilan de 10 ans d’une longue série de sensibilisation à l’air et, insiste aujourd’hui, sur la nécessité de «Travaux Pratiques». Expliquant que «la question de l’air est complexe» parce que l’air ne se voit pas malgré les «15 000 litres d’air qui passent dans nos poumons chaque jour». Ainsi, un an durant Atmo Sud a travaillé avec des spécialistes au rang desquels la Fédération « L’air et moi » et en particulier les « Petits Débrouillards Paca ». «Une association vraiment formidable qui a un savoir-faire inouï.» Il explique que les 40 personnes, formées aujourd’hui, à l’air, sont des directeurs et directrices d’école, des collectivités et 14 jeunes volontaires d’Unis Cités. En ce qui concerne la pollution de l’air à Marseille et sur la Métropole Aix-Marseille Provence, rappelle d’abord que Atmo Sud donne des informations sur son site atmosud.org et des pistes de solution. «On a, explique-t-il, à progresser sur la place des véhicules thermiques, le diesel en particulier (…) et à traiter les questions des navires, (…) la zone de l’étang de Berre…» Parle de «trois leviers» pour la transition énergétique, d’abord, politique avec «l’Europe qui légifère beaucoup et met sous pression pour améliorer la qualité de l’air»; les collectivités «qui doivent construire des plans d’action qui intègrent mieux l’air». Observant :«Il y a encore du travail sur notre territoire» et, enfin avec cette journée de formation d’enseignants, d’animateurs pour leur apprendre «comment sensibiliser les enfants, la société civile».. Cite l’expérience de la boîte de captation de CO2 dans une classe. «L’air est saturé de CO2 après ¼ d’heure», indique-t-il. Dénonce à ce propos «le confinement» contre lequel, «il suffit d’ouvrir les fenêtres et d’aérer». Pour lui: «Chaque geste du quotidien compte». Entretien dominique_robin_dir_atmo_sud_sur_livret_travaux_pratiques_7_11_18.mp3 Propos recueillis par Mireille BIANCIOTTO

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