Réaction de Roland Blum à la décision du conseil exécutif de Corse concernant l’appel d’offres pour la desserte maritime entre la Corse et Marseille

Roland Blum, Premier adjoint au maire de Marseille et délégué à l’Expansion Économique et développement du Port et aux Technopoles Zones Franches Urbaine, manifeste son étonnement concernant les propos de Paul Giacobbi, président du Conseil exécutif de Corse, déclarant infructueux l’appel d’offres sur la future Délégation de service public de transport maritime entre la Corse et Marseille. Il s’agit selon le Premier Adjoint, « d’un coup dur pour le groupement SNCM/CMN qui avait répondu à l’appel d’offres de l’Assemblée de Corse et dont l’accord était en cours de finalisation. Après des mois de négociations, des interrogations se posent sur la forme des discussions à venir et en particulier sur la réintégration de la compagnie Corsica Ferries, société naviguant sous pavillon italien de 2e registre au détriment d’un groupement de 2 sociétés françaises naviguant sous pavillon français de 1er registre. » Roland Blum déplore le silence de l’État, « d’autant que celui-ci est actionnaire de la SNCM à 25 %. » Il rappelle qu’une audience a été demandée par le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin au Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, en mars dernier,
« demande restée à ce jour sans réponse.» « La Ville de Marseille ne peut rester indifférente à l’avenir de la Société Nationale Corse Méditerranée, fleuron du transport maritime français, compte-tenu des emplois qu’elle représente pour la région Paca comme pour la collectivité de Corse. Aussi, il appartient à l’État de mobiliser les moyens nécessaires et de prendre les décisions qui s’imposent afin d’éviter un cataclysme économique et social pour la Ville de Marseille et son port. »

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