Réaction du député François-Michel Lambert : « Retrait des États-Unis de la COP 21 : une catastrophe créatrice d’opportunités »

Publié le 2 juin 2017 à  21h44 - Dernière mise à  jour le 29 novembre 2022 à  12h30

François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône, vice-président de La Commission développement durable de l’Assemblée nationale (Photo Robert Poulain)
François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône, vice-président de La Commission développement durable de l’Assemblée nationale (Photo Robert Poulain)

François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône, vice-président de La Commission développement durable de l’Assemblée nationale réagit via un communiqué à la suite du retrait des États-Unis de la COP 21. «En tant que citoyen de la planète, je regrette profondément la décision du Président des États-Unis, Donald Trump, d’entamer le processus de sortie de son pays de l’accord international sur le Climat signé en 2015 à Paris.» «C’est tout autant, en tant que député, poursuit-il, que je suis révolté contre l’arrogance d’un seul homme, connu pour son égoïsme et son cynisme, qui se croit capable d’exonérer son pays de la responsabilité d’un accord collectif, réunissant tous les pays de la planète face au plus grand défi de l’Histoire de l’humanité. Alors même que son pays, et le mode de vie que cet homme glorifie, est le principal responsable du réchauffement climatique. Un cynisme terrifiant face à ceux qui souffrent réellement !» Rappelle que «cette décision intervient totalement à contre-courant des actions entreprises partout sur la planète pour limiter le réchauffement climatique en dessous du seuil des 2°C. Alors que les États, les entreprises, les collectivités, les métropoles, les villes, commençaient largement et collectivement à franchir ensemble le pas de la transition écologique, c’est un signal pitoyable que le Président des États-Unis envoie au monde.» François-Michel Lambert se veut rassurant : «Fort heureusement, le processus de transition écologique est désormais suffisamment engagé dans nos sociétés pour résister à ce soubresaut diplomatique dont je ne mésestime cependant pas la puissance symbolique. Le meilleur signal tient dans la mobilisation d’une grande partie de la société civile, des grandes villes et du milieu économique américain pour réaffirmer son attachement à la lutte contre le réchauffement climatique et pour rappeler les opportunités sociales et économiques portées par la transition écologique.»
Il note avec satisfaction que «plus que jamais la détermination de l’ensemble des pays signataires à atteindre les objectifs fixés par les accords de Paris».
En tant que Président de l’Institut de l’économie circulaire, il encourage «toutes les initiatives qui seront prises par les acteurs de l’économie en France pour réussir le pari de la conversion écologique, et de la transition énergétique, sujets particulièrement urgents sur notre territoire. Dans ce contexte, notre économie, en Provence, en France et en Europe, doit plus que jamais se montrer exemplaire et innovante pour changer de modèle, pour fonder une croissance sobre et bas-carbone».
Et le candidat aux législatives dans la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône, avance : «Avec Emmanuel Macron, la prochaine majorité présidentielle, dont je ferai partie aussitôt élu, donnera un mouvement nouveau à notre engagement national, pour que, à tous les niveaux, la décision des États-Unis décuple en réponses les ambitions de ses partenaires et transforme cette catastrophe en opportunité.» «Je serai pour ma part en première ligne, ajoute-t-il, en portant la démarche d’une économie circulaire vertueuse permettant de baisser de plus de 30% les gaz à effet de serre, comme l’ont démontré différents rapport, dont celui du Club de Rome avec l’IEC.»

Extrait «L’économie circulaire se démarque des logiques de la compensation carbone ou de réductions « à la marge » des émissions de GES. Lorsqu’elle est adoptée au cœur du modèle d’affaire des entreprises, elle réduit les émissions de GES : les études de cas permettent d’observer des réductions allant jusqu’à – 34% d’émissions de GES par rapport à un système de production linéaire».

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Économie circulaire et climat : Synthèse et propositions
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