Réforme du code : les auto-écoles ne veulent pas être mises sur le banc de touche

Publié le 27 février 2016 à  22h03 - Dernière mise à  jour le 29 novembre 2022 à  12h31

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)

Le délégué interministériel à la Sécurité Routière, Emmanuel Barbe, a présenté les nouvelles questions de l’épreuve du code de la route, qui n’avaient pas connu de modifications depuis 1998. Le CNPA (Conseil National des Professions de l’Automobile Éducation Routière) y est favorable, mais émet des réserves.
Prévu pour avril 2016, la révision de l’ETG (Examen Théorique Général) par le biais de nouveaux items, tels que ceux sur le comportement, permet une meilleure sensibilisation à la sécurité routière. Certaines questions porteront sur la prise en compte des autres usagers ou les gestes de premiers secours et plus seulement sur les règles du code de la route. Cependant, le CNPA et l’ensemble des auto-écoles qu’il représente, regrette «de ne pas y avoir été associé et demande par conséquent, un droit de regard sur les nouvelles questions de l’examen afin d’être certain que ces dernières ne présentent pas une difficulté supplémentaire pour les candidats.»

Plus de délai

Un élève a besoin en moyenne de 4 mois pour se former au code de la route et les éditeurs pédagogiques ne seront pas prêts avant début mars. Le CNPA demande donc un report de 4 mois pour le lancement du nouvel ETG du code de la route. Si l’examen théorique général débute tel que prévu par le ministre, les candidats ne seront pas suffisamment préparés et risqueront l’échec.
Avec l’externalisation de l’ETG décidé par Bernard Cazeneuve, les professionnels ne veulent pas être exclus et demandent au ministère une entrée sur le portail des opérateurs privés agréés par le ministre. Le CNPA exige la possibilité d’une inscription collective au nom des auto-écoles auprès des opérateurs afin d’éviter les dérives dues aux présentations répétées qui augmenteraient sensiblement le coût du permis.
Si ce que demande le CNPA ne reçoit pas la validation du ministère de l’Intérieur, une mobilisation d’ampleur nationale sera organisée le 29 février à Paris, Lyon, Angers , Toulouse et les Dom-Tom (Guyane, Martinique, Guadeloupe, Réunion ).

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