Région Paca : Christian Estrosi affiche sa confiance dans le personnel de l’Institution

Publié le 14 janvier 2016 à  22h13 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  21h32

Christian Estrosi, président LR de la région Paca (Photo archive Philippe Maillé)
Christian Estrosi, président LR de la région Paca (Photo archive Philippe Maillé)

Pour sa première présentation des vœux au personnel, Christian Estrosi, le président LR de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a tenu à rassurer les agents en faisant l’éloge du service public et en rappelant le nombre de services qu’il a sorti du privé à la Mairie de Nice. Il assure également : «Je ne vais pas faire table-rase du passé, il y a un travail accompli et bien accompli. Et point question de chasse aux sorcières, je ne reprocherai jamais à quelqu’un d’avoir travailler avec telle ou telle majorité. Bien sûr, il y aura du changement mais, personne ne sera laissé au bord du chemin».
Il évoque l’importance qu’il accorde au fait de réaliser des économies : «Cela a touché dans un premier temps les élus, nous réduisons ainsi de moitié le crédit formation les concernant. Nous réduisons également de 1/3 le nombre de nos véhicules, nous allons vendre la Maison de la Région, sur la Canebière. Et nous allons réorganiser nos antennes, réorganiser et non fermer. Je remercie à ce propos les maires de Gap, de Toulon, le président de la Communauté du grand Avignon d’avoir déjà donné leur accord pour mutualiser des locaux, pour nous permettre, à la fois de faire des économies et d’accueillir nos agents décentralisés afin qu’ils puissent y trouver leur place et accomplir encore mieux leur mission».

«Un Pays qui ne produit pas voit petit à petit son influence disparaître sur l’échiquier mondial»

Et de lancer : «Je suis un homme libre. Je me souviens, ministre de l’Industrie, de madame Parisot me disant : « j’aimerais que tu sois plus le ministre des patrons et moins celui des ouvriers ». Cela m’a conduit a être encore plus auprès de ceux qui produisent. Car, un pays qui ne produit pas voit petit à petit son influence disparaître sur l’échiquier mondial. Attention, j’ai du respect pour l’entrepreneur, pour celui qui ne joue pas en bourse, pour celui qui, parfois, ne se paie pas pour régler les salaires de son personnel. Mais je ne partage rien avec ceux qui jouent en bourse, ceux qui versent 80% de leurs dividendes aux actionnaires et rien à leurs salariés».
Il en vient à son action à la tête de Nice: «Lorsque je suis devenu Maire j’ai décidé de municipaliser les cantines scolaires car ce qui était servi n’était pas bon et que les administrés n’auraient pas pu comprendre que le Maire ne puisse pas agir sur la qualité des repas dans les cantines. Alors, nous avons pris le personnel dans le public, nous avons travaillé avec des producteurs locaux. Aujourd’hui nous avons 95% de taux de satisfaction». Le nouvel homme fort de la région n’entend pas en rester à ce seul exemple : «Nous avons ensuite repris le Marché d’intérêt national en gestion publique, puis nous avons fait de même avec le Festival de jazz que nous avons relancé avec une augmentation de 30% de la fréquentation. Et nous avons continué avec les transports puis l’eau que nous avons repris en régie publique ce qui nous a permis de baisser le prix de l’eau».

«Je vous fais vraiment confiance»

«Je voulais vous dire cela, tient-il à préciser pour que vous compreniez que je vous fais vraiment confiance. Je sais que vous êtes capables de partager l’ambition que nous avons pour cette région, de la porter avec la même envie. Le service public va permettre de laisser de moins en moins de monde sur le bord du chemin. Je ferai tout pour ne pas vous décevoir, en échange je vous demande, qu’ensemble, nous ne décevions pas ces hommes et ces femmes de cette région qui attendent tant de nous».
Michel CAIRE

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