Rencontre avec la rabbine Delphine Horvilleur le 10 mai à 19h30 au centre Fleg à Marseille

Publié le 7 mai 2016 à  21h30 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h45

Après un franc succès lors de sa venue en janvier 2014 au centre Fleg à Marseille pour une rencontre autour de son livre «En tenue d’Eve : Féminin, pudeur et judaïsme» aux éditions Grasset, Delphine Horvilleur, femme rabbin libéral, journaliste et directrice de rédaction du magazine Tenou’a sera à Marseille ce mardi 10 mai pour une nouvelle rencontre autour de son dernier ouvrage «Comment les rabbins font les enfants ? Sexe, transmission et identité dans le judaïsme» aux éditions Grasset.

Delphine Horvilleur, femme rabbin libéral et rédactrice en chef du magazine communautaire
Delphine Horvilleur, femme rabbin libéral et rédactrice en chef du magazine communautaire

A l’heure des replis communautaires et des identités figées, que signifie appartenir et transmettre ? Contrairement à ce qu’affirment tous les fondamentalismes, la transmission d’un héritage ne doit pas être une réplication à l’identique. Elle dépend d’une infidélité partielle, garante de surgissements inattendus, aujourd’hui comme hier.
Mariant filiation et rupture, la tradition juive ne se renouvelle qu’en étant bousculée et nourrie par sa rencontre avec d’autres ; cela implique l’ouverture à l’Étranger, ainsi que l’ouverture au Féminin. Cet ouvrage est donc d’abord un plaidoyer pour une «religion matricielle» qui, à la manière d’un utérus, est un lieu de fertilisation. Les textes sacrés eux-mêmes y sont fécondés par des lectures inédites.
Illustrant brillamment cette vision ouverte de la religion, Delphine Horvilleur revisite, loin des interprétations convenues, quelques épisodes fameux de la Genèse, notamment Adam et Eve, Caïn et Abel, l’histoire biblique des premiers parents et des premiers enfants de l’humanité. Elle montre aussi sa capacité à repenser les grands problèmes contemporains à partir de la tradition rabbinique. Trois thèmes sont successivement abordés : Comment, selon le judaïsme, se fabriquent un parent, une identité et un désir, c’est-à-dire la possibilité d’enfanter l’avenir. Procédant avec clarté et humour, citant aussi bien Émile Ajar et Amos Oz que la Genèse et le Talmud, elle conclut son livre par une analogie entre le Texte et le Féminin, dotés d’une même capacité de croître et de multiplier.
Rencontre avec Delphine Horvilleur au Centre Edmond Fleg ce mardi 10 mai à 19h30
au 4, impasse Dragon Marseille (6e) plus d’info: centrefleg.com/

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