Réparation navale à La Ciotat: Compositeworks interpelle Martine Vassal

Publié le 28 juin 2016 à  22h36 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h45

Chantier naaval de La Ciotat  (Photo D.R.)
Chantier naaval de La Ciotat (Photo D.R.)

«L’avenir de la réparation navale à la Ciotat et celui de nos PME locales se joue demain ! Nous en appelons donc aujourd’hui à Martine Vassal, Présidente du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône et à tous les élus décisionnaires», lance Compositeworks. Entreprise qui réagit face «aux rumeurs grandissantes de l’attribution de la Grande Forme du port de la Ciotat à un constructeur étranger, nous restons plus que jamais mobilisés pour défendre nos PME locales». La pétition « Mobilisons-nous pour sauver nos emplois à La Ciotat (change.org) » organisée par les salariés de Compositeworks a déjà réuni, en trois jours, près de 1200 signataires et un rassemblement devant la mairie de La Ciotat qui a eu lieu ce lundi. Et de remercier «les habitants de la Ciotat qui nous apportent jour après jour leur soutien. Car au-delà de la réparation navale, c’est toute l’économie ciotadenne (commerces, restauration, sous-traitants…) et des centaines d’emplois qui sont concernés par la décision qui sera dévoilée demain à l’issue du Conseil d’Administration de la Semidep.» Compositeworks d’insister dans un communiqué : «Nous le redisons, nous redoutons plus que tout la confirmation officielle d’une décision de la Semidep qui condamnerait le développement de notre entreprise à la Ciotat. Le Conseil Départemental étant l’organisme de tutelle de la Semidep, nous interpellons particulièrement sa Présidente, Martine Vassal. Nous avons lu et entendu son attachement au développement des entreprises locales, à l’emploi, à l’insertion. Nous souhaitons qu’elle prenne clairement position sur ce dossier et l’avenir de nos PME. Nous en appelons aussi plus largement aux présidents et élus des institutions qui constituent ce Conseil d’Administration : Métropole, Conseil de territoire, Département, Région, ville de la Ciotat. La question que nous leur posons est simple : Soutenez-vous les PME du territoire et l’emploi local? Ou bien laisserez-vous une décision administrative condamner un partenariat de 18 ans pendant lesquels nous nous sommes tous investis afin de faire des chantiers navals de la Ciotat ce qu’ils sont devenus aujourd’hui, le plus grand chantier de yachts au monde ? Chacun doit prendre ses responsabilités, il est encore temps ! Pourquoi ne pas suspendre la décision, organiser une concertation, réfléchir ensemble avec tous les acteurs de la réparation navale du territoire plutôt que de confier les clés d’un outil public – que nous avons tous financé – à un constructeur étranger totalement inconnu, en mettant dehors les PME locales ? Nous demandons à surseoir à l’attribution de la Grande Forme !»

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