Rugby Pro D2 – A l’arrachée (13-9) face à Rouen, Provence Rugby s’assure des vacances au chaud

Publié le 22 décembre 2019 à  21h18 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h29

Dans des conditions difficiles, la touche des noirs a plutôt été performante face à Rouen. (Photo M.E.)
Dans des conditions difficiles, la touche des noirs a plutôt été performante face à Rouen. (Photo M.E.)
Une chose est certaine, pour le dernier match de l’année à Maurice David, les Provençaux n’ont manqué ni de volonté ni de courage afin de s’assurer deux semaines de vacances à peu près sereines. Réduits à 14 dès la quatrième minute après l’expulsion définitive justifiée de Nicolas Bezy qui, selon toute vraisemblance pour se venger, assénait un «taquet» à un adversaire devant les yeux de l’arbitre, sur une pelouse détrempée. Face à des adversaires rugueux et déterminés, les noirs ont su faire preuve d’un esprit d’équipe salvateur que se plaisaient à mettre en avant le manager Fabien Cibray et le néo-capitaine Grégory Annetta lors de la conférence de presse d’après match. C’est avant tout ce qu’il faudra retenir à l’issue d’une rencontre où six pénalités ont été manquées par Massip (4) et Darbo (2) et où la lumière est venue à 59e minute lorsque Charlat interceptait un ballon au centre du terrain pour, au terme d’une course exemplaire, aller marquer un essai entre les poteaux. De quoi s’assurer une victoire qui était indispensable. Souhaitons que les vacances soient mises à profit par les Provençaux pour se refaire une santé physique et technique tout en retrouvant un moral qui devra être au plus haut pour attaquer l’année et un premier bloc assassin avec le déplacement à Oyonnax, la réception de Mont-de-Marsan et les déplacements à Nevers et Vannes ! Excusez du peu. Si les Provençaux attaquent 2020 avec leur visage de début de saison, quelques espoirs sont permis. S’ils conservent leur fébrilité de cette fin d’année, il faudra se faire du souci. Pour l’instant, l’heure est à la décompression et à la détente, les Provençaux doivent en profiter pleinement.
Michel EGEA

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