Rugby Pro D2 – Provence Rugby veut positiver avant Nevers et se paye un directeur des affaires sportives

Publié le 23 janvier 2020 à  20h09 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h45

La semaine dernière, nous écrivions qu’en cas de défaite à domicile face à Mont-de-Marsan, le Président de Provence Rugby, Denis Philipon n’hésiterait pas à sortir la boite à outils pour « réparer» ce qui est cassé dans cette équipe construite pour jouer la première partie du tableau et qui se retrouve aujourd’hui 13e du championnat de Pro D2. Vendredi soir, à l’issue de la défaite 15-20 dans un bourbier qui a profité aux landais, le «patron» s’est fendu d’une solide remontée de bretelles à l’attention de ses troupes avant de sortir une carte maîtresse de son jeu : l’arrivée d’un directeur général en charge des affaires sportives qui n’est autre que Frédéric Paquet. Ex-directeur sportif du LOSC (avec lequel il a été champion de France en 2011) et de l’AS Saint-Étienne, ce spécialiste du football est avant un spécialiste du sport avec un physique que ne renierait pas un rugbyman. Nommé mardi, Frédéric Paquet était mercredi matin aux côtés de Denis Philipon pour assister à l’entraînement qui se déroulait… Sur la pelouse du stade Fernand Bouteille à Puyricard. Un entraînement très spécial, sur une pelouse accueillante, puisque les espoirs avaient été conviés à porter l’opposition aux professionnels. A deux jours du déplacement à Nevers, il n’en fallait pas moins aux noirs pour tenter de remettre l’église au centre du village. Du travail, du travail, encore du travail. Le leitmotiv est de mise depuis longtemps et renouvelé au fil des conférences de presse. Pour l’ailier Andrzej Charlat «Après les contre-performances à Oyonnax puis face à Mont-de-Marsan, il était utile de revenir une fois de plus aux fondamentaux. Nous nous sommes réunis entre joueurs pour effectuer les constats qui s’imposent et pour avoir de franches discussions. C’est vrai que nous ne sommes pas à notre place. Il ne faut pas se voiler la face, le stade du Pré Fleuri où j’ai joué pendant trois ans, ne sera pas accueillant vendredi soir. Le public est chaud, là-bas. Mais bon, nous y allons pour faire quelque chose. » Même son de cloche chez Fabien Cibray, le manager général: «Que voulez-vous que je vous dise d’autre sinon que nous allons à Nevers pour gagner. C’est pareil à tous les matchs. C’est vrai que nous traversons une mauvaise période dont nous devons sortir collectivement. Car j’ai aussi ma part de responsabilité et comme tout le monde je me remets en question. Quant à l’arrivée de Frédéric Paquet elle est, pour moi, une bouffée d’oxygène. Je vais pouvoir me consacrer désormais à 100% à l’entraînement sans avoir à gérer les à-côtés et nombre de tâches qui sont loin d’être annexes.» Déplacement à Nevers, puis déplacement à Vannes, on pouvait rêver mieux pour que les Provençaux se remettent la tête à l’endroit. Mais c’est le programme et il faudra faire avec et dès cette semaine avec un long déplacement en deux étapes. Mercredi, à Puyricard, c’est à deux pas de la maternité de l’Étoile que les noirs se sont entraînés. Avec la ferme intention d’accoucher d’une deuxième victoire à l’extérieur ? L’avenir nous le dira.
Michel EGEA

Andrzej Charlat au combat. Vendredi soir il retrouvera une pelouse qu’il connaît bien et qui devrait être moins boueuse que celle de Maurice David il y a une semaine pour la réception de Mont-de-Marsan. Pelouse dont l’état ne s’est pas arrangé puisque L’AUC Rugby y a joué… Dimanche. Il faudra quand même trouver des solutions pour que Provence Rugby soit digne d’un rang qu’il ambitionne. Une mission pour Frédéric Paquet ?  Entre autres, peut-être. Photo Morgan Miracoli.
Andrzej Charlat au combat. Vendredi soir il retrouvera une pelouse qu’il connaît bien et qui devrait être moins boueuse que celle de Maurice David il y a une semaine pour la réception de Mont-de-Marsan. Pelouse dont l’état ne s’est pas arrangé puisque L’AUC Rugby y a joué… Dimanche. Il faudra quand même trouver des solutions pour que Provence Rugby soit digne d’un rang qu’il ambitionne. Une mission pour Frédéric Paquet ? Entre autres, peut-être. Photo Morgan Miracoli.

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