SNCM : la fédération du PCF13 appelle à un rassemblement ce 12 novembre à 15h30 devant le Tribunal de commerce

Publié le 11 novembre 2014 à  13h04 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h24

(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)

La fédération du PCF13 rappelle, dans un communiqué, que ce mercredi 12 novembre «le Tribunal de commerce sera saisi de la situation de la SNCM, dont le gouvernement porte l’entière responsabilité. En effet, il a préféré s’en remettre au Tribunal de commerce plutôt que d’appliquer le plan de sortie de crise signé par lui-même et les organisations syndicales. Une fourberie lui permettant d’abandonner « le marché du transport public maritime » au bénéfice d’une politique de l’offre profitant aux compagnies low cost, en l’occurrence, aujourd’hui, Corsica Ferries dont la holding a son siège en Suisse.»
Elle appelle à un rassemblement «pour soutenir les salariés, défendre l’emploi et le service public, ce mercredi 12 novembre à 15h30, devant le Tribunal de commerce.» Et de réaffirmer «avec force» : «Notre pleine et entière solidarité aux 1 508 salariés CDI de la SNCM, aux 400 salariés en CDD, aux 500 saisonniers et aux 2 000 salariés de la sous-traitance qui travaillent sur les ports de Marseille et de Corse; Avec eux et leurs organisations syndicales, nous refusons cette provocation et estimons que, dès à présent, la SNCM possède les moyens humains, techniques et financiers pour sortir de cette impasse libérale mortifère, construite à dessein, à partir d’une réglementation européenne antisociale. Nous appelons instamment l’ensemble des forces politiques, sociales, associatives, professionnelles disponibles, à se mobiliser pour un grand projet alternatif remettant au cœur du débat la pérennité du transport maritime public, le maintien de l’emploi sur les ports de Marseille et de Corse». Annonçant : « C’est le sens que nous donnons à la création d’un comité de soutien pour que « vivent la SNCM et le service public »».
Le 12 novembre devant le tribunal «n’est qu’une étape pour, et avec les salariés, que nous réaffirmons, rassemblés, le choix de l’intérêt général face aux intérêts privés, le choix du développement du service public maritime, le choix de l’Humain d’abord.
L’heure est à l’alternative. Les salariés de la réparation navale marseillaise, de Kem One, d’Ascométal et plus récemment de Nice Matin ont ouvert la voie. Suivons-la
».

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