SOS Méditerranée: Premier sauvetage moins de 24 heures après l’arrivée en mer de l’Ocean Viking

Publié le 10 août 2019 à  20h18 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  12h06

«Hier, 85 personnes dont 5 femmes et 25 mineurs ont pu être mis en sécurité par nos équipes à bord de l’Ocean Viking. Le plus jeune a seulement un an. Cette nouvelle, nous souhaitons la partager avec vous, à terre, qui nous donnez les moyens d’agir là où des vies sont en danger», annonce SOS Méditerranée via un communiqué.

85 personnes dont 5 femmes et 25 mineurs ont pu être mis en sécurité à bord de l’Ocean Viking. Le plus jeune a seulement un an (Photo SOS Méditerranée)
85 personnes dont 5 femmes et 25 mineurs ont pu être mis en sécurité à bord de l’Ocean Viking. Le plus jeune a seulement un an (Photo SOS Méditerranée)

SOS Méditerranée revient sur ce sauvetage: «Partie de Libye, l’embarcation a été signalée jeudi soir. Nos équipes à bord l’ont cherchée toute la nuit mais ce n’est qu’hier matin qu’elle a été trouvée grâce aux indications données par un avion portugais de l’opération Sophia. Épuisés après plus de 48 heures à la dérive en mer, entassés sur une embarcation pneumatique qui commençait à se dégonfler, les 85 rescapés ont applaudi à l’approche de nos marins-sauveteurs. A la suite de cette opération, nos équipes ont passé une partie de la soirée à rechercher une autre embarcation partie en même temps que la première aux dires des rescapés. Quelques heures plus tard, nous apprendrons que cette deuxième embarcation aurait été interceptée par les garde-côtes libyens et ramenée en Libye, au détriment du droit maritime et des conventions internationales. Aujourd’hui, nos équipes restent en alerte à la recherche d’autres embarcations en détresse et prennent soin des 85 rescapés qui ont pu se laver, manger et recevoir les premiers soins à bord de l’Ocean Viking.» «S’ils sont sains et saufs, déclare SOS Méditerranée, c’est grâce à vous ! Sans votre soutien et celui de milliers de citoyens, nous ne serions pas en mer pour leur tendre la main. Ce sauvetage, moins de 24 heures après notre arrivée en Méditerranée centrale, montre une nouvelle fois que notre mission est essentielle sur cet axe migratoire le plus mortel au monde.»

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