Saïd Ahamada plaide pour un nombre limite de paquebots pouvant être accueillis cet été à Marseille

Publié le 3 juin 2021 à  20h51 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  18h02

Saïd Ahamada, député LREM de Marseille, rapporteur spécial « Affaires maritimes et Ports » à l’Assemblée nationale demande au Grand Port maritime de Marseille de fixer un nombre limite de paquebots pouvant être accueillis pour éviter un pic de pollution cet été.

Saïd Ahamada, député LREM des Bouches-du-Rhône  © Mireille Bianciotto
Saïd Ahamada, député LREM des Bouches-du-Rhône © Mireille Bianciotto

Saïd Ahamada considère: «L’amélioration de la situation sanitaire, fortement liée aux résultats de la campagne de vaccination anti-Covid menée par le Gouvernement, se traduit par une reprise économique. Cet été, le secteur du tourisme va pouvoir redémarrer : dès le 30 juin, l’activité croisières pourra reprendre partout en France, et même à partir du 20 juin à Marseille. Dans notre ville comme ailleurs, ce redémarrage de l’économie doit être compatible avec la préservation de l’environnement».

Que le « monde d’après » ne soit pas pire que celui d’avant

Fort de cette analyse le député Saïd Ahamada demande au Grand Port maritime de Marseille de réguler la reprise de l’activité croisières pour éviter un pic de pollution cet été. Cela doit se traduire à ses yeux «par un nombre limite de paquebots accueillis dans le port de Marseille pendant la saison touristique.» Il souhaite également que cette demande «soit soutenue par le Préfet des Bouches-du-Rhône et les élus locaux, à commencer par le Maire de Marseille.» Pour Saïd Ahamada : «Nous devons tirer toutes les leçons de la crise Covid, pour que le « monde d’après » ne soit pas pire que celui d’avant. La reprise de la navigation des paquebots de croisières à Marseille est une bonne nouvelle, à condition que le trafic maritime soit régulé, que le nombre de navires accueillis dans le port soit limité, que notre environnement soit préservé. Si la reprise d’activité n’est pas régulée, nous risquons d’aller tout droit vers un pic de pollution dès le mois de juillet. La santé des Marseillaises et des Marseillais doit rester notre priorité».
La rédaction

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