Sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône : « Le banc qui sauve » permet de préserver une vie en attendant l’arrivée des secours

Publié le 1 juillet 2018 à  23h44 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  18h52

Après les attentats de novembre 2015, de nombreux Français ont exprimé le souhait de connaître les gestes utiles pour sauver des vies. La campagne « Adoptons les comportements qui sauvent » a été décrétée Grande Cause nationale en septembre 2016, Pour répondre à cette demande, le ministère de l’Intérieur avec l’ensemble des acteurs du secours, en partenariat avec l’Éducation nationale, organise des séances d’initiation de 2 heures. Au cours de ces sessions, certains gestes qui sauvent sont enseignés : alerter les secours, masser, défibriller et traiter les hémorragies.

A ce jour, et malgré tous les efforts déployés, l’objectif initial visant à former 80% de la population reste difficile à atteindre. C’est à ce titre que l’union départementale des sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône a imaginé le «banc qui sauve». En partenariat avec la société Mobisport [[Mobisport est une société marseillaise, qui a obtenu le grand prix de l’innovation au salon des maires en 2017. Son produit phare, le thermobanc, est 100% fabriqué en France et 100% recyclable.]], fabricante de thermobancs supports de communication, ce nouveau concept fait appel à l’autoformation des citoyens à travers ces mobiliers urbains. Ce procédé innovant permettra à la fois de toucher une population plus large mais également de cibler des sites critiques tels que les enceintes sportives ou les établissements scolaires. Ainsi le «banc qui sauve» décrit en toute simplicité la procédure permettant de préserver une vie en attendant l’arrivée des secours et dans certains cas les plus graves, d’utiliser un défibrillateur automatique externe logé dans l’accoudoir du mobilier. En effet, selon la Fédération française de cardiologie, chaque année, 50 000 personnes meurent prématurément d’un arrêt cardiaque. 7 fois sur 10, cet arrêt survient devant témoins, dont moins de 20% auront pratiqué les gestes qui sauvent.