Sénatoriales – Jean-Noël Guérini : «Ce résultat confirme la légitimité de mon combat politique»

Publié le 28 septembre 2014 à  21h22 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h44

Jean-Noël Guérini entouré de ces colistiers à l'issue du scrutin (Photo D.R.)
Jean-Noël Guérini entouré de ces colistiers à l’issue du scrutin (Photo D.R.)

Jean-Noël Guérini, le président du Conseil général 13 affrontait pour la première fois les élections depuis sa démission du PS et il sort grand vainqueur, avec le FN Stéphane Ravier, de ce scrutin. Il juge : «Le résultat de cette élection dans les Bouches-du-Rhône traduit une condamnation claire de la mauvaise réforme territoriale imposé par le Gouvernement à tous de manière autoritaire, sans la moindre consultation ou concertation».
Il en appelle alors au Gouvernement : «Il est encore temps de lancer un dialogue, de se mettre autour d’une table pour sauver les acquis de la décentralisation initiée, voilà 25 ans, par Gaston Defferre ».
Il en vient à la percée du Front National : « Elle est indiscutable. L’élection de Stéphane Ravier est la conséquence directe de la décision prise par Patrick Mennucci et appuyé par Harlem Désir, alors secrétaire national du PS, de maintenir la liste dans les 13/14 au lieu de se désister de manière républicaine en faveur de la liste UMP ». Avec ce résultat : «Ils n’ont plus de leçons de morale et d’éthique à donner ».
Il en vient aux critiques de Samia Ghali sur l’aide du département aux communes : « Je m’étonne de cette polémique alors que je n’ai rien entendu de tel voilà six ans.Il est vrai qu’une certaine personne était alors sur ma liste». «Surtout, poursuit-il, je revendique cette politique en faveur des communes et j’entends continuer mon combat pour le rayonnement de ce département ».
Il annonce à ce propos : «« La Force du 13 », le mouvement que j’ai créé va se transformer cette semaine en parti politique. J’appelle les forces vives à se rassembler dans ce parti qui ne sera ni de Droite ni de Gauche mais qui vise à regrouper l’excellence du savoir d’hommes et de femmes qui croient en l’avenir de ce département et de cette ville».
En attendant, il indique ne pas savoir encore où il va siéger au Sénat : «J’ai démissionné du PS, ce n’est pas pour me retrouver au sein de leur groupe. Nous allons en parler, une décision sera prise».
Michel Amiel, maire des Pennes-Mirabeau, fraîchement élu sénateur, ne cache ni son émotion, ni sa surprise : «Je suis très heureux. C’est le résultat du gros travail accompli par Jean-Noël Guérini pour la défense de nos territoires, contre cette métropole qui écraserait tout sur son passage».
Lisette Narducci, Maire PRG des 2/3 considère : «Avec ce résultat, il va falloir que l’on se demande au niveau national qui représente la gauche dans ce département. En tout cas il est clair qu’il va falloir compter sérieusement avec Jean-Noël Guérini». Tandis qu’Yves Vidal (PRG), maire de Grans, lance : « Et maintenant les cantonales». Puis d’analyser: «Jean-Claude Gaudin perd des voix dans le Nord du département, son échec s’explique par son discours sur la métropole. Jean-Noël Guérini engrange grâce au travail accompli depuis 25 ans ». Le maire communiste de Noves, Georges Jullien se réjouit : «Nous nous sommes battus pour obtenir ce troisième siège et nous l’avons ».
Michel CAIRE

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