Portrait de Sylvia Marcov : Bormes-les-Mimosas… sa passion, son inspiration

Publié le 19 février 2021 à  12h44 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  14h56

Flânez dans les ruelles de Bormes-les-Mimosas, vous y croiserez certainement Sylvia Marcov, discrète et observatrice. Artiste accomplie, elle dépeint avec douceur et précision l’atmosphère de son Var d’adoption. Découverte d’une passionnée à l’inspiration débordante.

Sylvia Marcov, une artiste varoise d'adoption ©Francine Marie
Sylvia Marcov, une artiste varoise d’adoption ©Francine Marie

S’il fallait définir Sylvia Marcov, Borméenne d’adoption, deux termes pourraient parfaitement s’adapter : éclectisme et polyvalence. Parisienne de naissance, elle est depuis toute petite passionnée d’art. Chant, théâtre… Cette boulimique de savoir développe ses connaissances au sein de l’École Normale de Musique, à Paris, puis aux célèbres cours Florent.

Un parcours riche de rencontres et de découvertes

Volontaire, elle vogue de stage en stage, notamment dans la mise en scène ou elle ouvre un peu plus encore son champ des possibles. «Le registre d’interprétation que je m’étais alors choisie allait plutôt vers les grands classiques. C’est en poursuivant ma démarche de connaissance et en croisant sur un tournage Jean-Pierre Mocky que j’ai eu alors la révélation de la technique du cinéma pour en faire l’apprentissage », raconte l’artiste. Après un parcours ponctué de belles rencontres, elle prend le chemin du Var et notamment Bormes-les-Mimosas. Un véritable coup de cœur pour ce village où elle pose ses valises en 2002.

Inspirée, par les paysages uniques et la douceur de vivre varoise, Sylvia Marcov imagine le documentaire : «Bormes, un village de Provence ». Dans le même temps, lui vient l’idée de fonder une association sous le nom de «Artistes United», en référence au grand et célèbre organisme d’artistes américaine. «Mon objectif était d’apporter du plaisir à tous ceux qui s’intéressaient à l’art sous toutes ses formes et en aidant des artistes amateurs ou professionnels», explique Sylvia.

Deux ouvrages inspirés par le quotidien qui l’entoure

De la caméra à la plume, il ne lui restait qu’un pas qu’elle n’a pas hésité à franchir ! Laissant vagabonder ses idées, elle couche sur le papier le scénario d’une fiction : «Romance à Bormes». Dans l’attente d’un financement, pour sa production, deux romans ont depuis vu le jour. Le premier : «Clair de Lune », raconte l’histoire d’une femme toulonnaise, mère de quatre enfants, dont la vie va basculer lors d’un voyage à Paris. Le deuxième, «Les quatre saisons à Bormes-les-Mimosas», est un récit romancé du quotidien dans la petite cité médiévale varoise et enrichi d’anecdotes de quatre amies commerçantes.

Pas une journée ne passe sans que Sylvia Marcov ne laisse vagabonder ses idées sur les courbes délicieuse de sa Côte-d’Azur. C’est là, à quelques encablures de La grande Bleue qu’elle trouve à chaque instant son inspiration. Elle est bien loin l’année 2002, celle du début de sa nouvelle vie.
Francine Marie

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