Tennis : L’open 13 va battre son plein du 16 au 22 février à Marseille

Publié le 10 février 2015 à  22h30 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h38

Tournoi de tennis prisé, le 23e Open 13 « se porte bien au niveau international s’inscrivant toujours dans le Top 3 des ATP 250 », indique Jean-François Caujolle, directeur de l’Open 13 en évoquant cette édition 2015 qui se tiendra du 16 au 22 février au Palais des sports de Marseille.

Jean-François Caujolle, René Olmeta, Maurice Di Nocera et Alain Fischer fin prêts pour l'Open13 (Photo Robert Poulain)
Jean-François Caujolle, René Olmeta, Maurice Di Nocera et Alain Fischer fin prêts pour l’Open13 (Photo Robert Poulain)

C’est au sein du vaisseau bleu, du Conseil général des Bouches-du-Rhône, principal partenaire de l’open 13 depuis sa création que le directeur a présenté cette nouvelle édition. Comme à l’accoutumé, cet ancien joueur professionnel de Tennis (1970 – 1982) met en exergue la qualité des joueurs. Et si les stars ne sont plus à portée «parce qu’elles coûtent trop chers », l’organisation mise sur les «rising stars», ces valeurs montantes, «des futurs vainqueurs» qui formeront dans un futur proche «le top 5 du tennis mondial». Il cite notamment l’Allemand Alexander Zverev, l’Australien Thanasi Kokkinakis, le croate Borna Coric, le Canadien Milos Raonic… Jean-François Caujolle qui ne pratique pas la langue de bois, de rappeler que les conditions d’il y a 15, 20 ans ne sont plus celles d’aujourd’hui. Federer est venu 5 années de suite «alors qu’il était n°2 mondial» pour 50 000 €, Nadal 3 ans de suite pour 200 000 euros «mais ne veut plus jouer sur des surfaces synthétiques» et Djokovic 400 000€. «Aujourd’hui, on est sur des sommes qui ne permettent plus de les faire venir», regrette-t-il, avançant notamment des montants pouvant aller jusqu’à 1M€. Par ailleurs, tient-il à préciser, «ces joueurs participent à très peu de tournois en dehors de ceux qu’ils ont l’obligation de disputer : Grand chelem, Masters 1000.» Et, pour couronner le tout Joe-Wilfried Tsonga qui, depuis 6 ans est l’ambassadeur de l’Open est «out». «Il est blessé au poignet et en a pour 2 mois». En ce qui concerne Gaël Monfils, sa réponse est toujours attendue. Il pourrait cette année bénéficier d’une wild card. Un peu de chauvinisme affiché pour Jean-François Caujolle qui rappelle que l’objectif de l’Open 13 est d’avoir une forte présence française. «Nous avons eu la chance depuis la création du tournoi d’avoir Clément, Grosjean, Tsonga, Monfils, Gasquet…» Et pour ne pas déroger à la tradition, on va retrouver, cette année, sur les courts : Julien Benneteau, Jeremy Chardy, Richard Gasquet ou encore Gilles Simon. In fine, insiste le directeur de l’Open : «Même si nous manquons de Top 10, nous essayons d’organiser le tournoi le plus prestigieux possible». Si l’édition 2014 a connu une cascade de forfaits, Jean-François Caujolle d’estimer: «Si un joueur n’est pas à 100%, il vaut mieux qu’il ne joue pas».
Alain Fischer, président de la ligue de Provence de tennis et vice-président de Fédération française de tennis (FFT) parle pour sa part «d’un tournoi qui n’est pas donné à toutes les régions». «Les meilleurs joueurs du monde se sont distingués à l’Open 13», se félicite-t-il, avant de souligner l’excellente relation entre la Fédération française et la ligue de Provence. Insistant également sur le fait qu’« un effort est consenti aux clubs et licenciés avec une réduction de 40% et, en prime une visite des back stages.» Maurice Di Nocera, adjoint au maire de Marseille en charge des grands événements souligne la pérennité du tournoi « grâce au Conseil général qui apporte sa pierre à l’édifice». Et de mettre en exergue les bienfaits pour l’image de Marseille qui est «un peu attaqué».
Patricia MAILLE-CAIRE
plus d’info: open13.fr

Nouveauté 2015 : La Fabrique du 13

Les sacs de la Fabrique du 13 réalisés par l'Établissement de service d’aides par le travail (Esat) de Saint-Jean à Marseille (Photo Robert Poulain)
Les sacs de la Fabrique du 13 réalisés par l’Établissement de service d’aides par le travail (Esat) de Saint-Jean à Marseille (Photo Robert Poulain)

René Olmeta, vice-président du conseil général des Bouches-du-Rhône délégué au Sport rappelle la qualité de ce tournoi reconnu au plan international et soutenu depuis sa création par le Département. Il évoque une nouveauté pour cette édition 2015: «En marge de la compétition et pour tous les fans, la Fabrique du 13 propose des objets fabriqués aux couleurs de l’Open 13 : sacs, carnets de note, housses d’ordinateurs portables, porte-clés…». Il explique:«Le Conseil général a mis en place un circuit de recyclage des bâches publicitaires utilisées pour ses expositions temporaires. Chaque objet est unique».
Initiative innovante, la fabrique du 13 s’inscrit dans le cadre de la démarche 21 : le recyclage de matériaux coûteux et l’insertion de sociale de personnes en situation de handicap. «Pour donner une seconde vie à ces toiles géantes, poursuit-il, «le Conseil général a fait le choix de s’adresser à l’Établissement de service d’aides par le travail (Esat) de Saint-Jean à Marseille». .

Pour les plus jeunes dans le cadre de l’Open 13

Les plus jeunes pourront:
-Tester leur service au tennis dans une cage de vitesse spécialement aménagée
-participer aux animations tennis sur les mini-courts
-participer aux ateliers de maquillage.
-Jouer sur des consoles de jeux
-assister aux séances de dédicaces des joueurs
-Garder un souvenir photo ludique de l’Open 13, édition 2015
Le conseil général invite le public à tenter sa chance sur le site du cg13.fr. A la clef 4 lots «like Life players» pour 2 personnes afin de vivre l’Open 13 de l’intérieur (déjeuner au restaurant des joueurs, place en loge joueur et visite des coulisses) et des tee-shirts dédicacés.

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