Publié le 7 septembre 2017 à 18h10 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 17h37
Maxime Tommasini, Président du Conseil d’administration de la RTM (Régie des Transports Métropolitains) vient de lancer une nouvelle campagne contre la fraude en posant cette question : «Quelle entreprise accepterait que près d’un quart de ses clients ne la paient jamais?». Avec une nouvelle méthode de comptage, en 2016, la Régie fixe son taux de fraude à une moyenne de 23,5 %, au lieu des 7% antérieur, soit 209 000 voyages fraudés par jour sur une moyenne de 900 000 effectués. Il est à noter que, 1% de fraude représente une perte de 1M€ de recettes. Ainsi aujourd’hui, il s’agit de 23 M€ qui correspondent à l’achat de 80 bus ou 6 rames de tramway ou bien une rame de métro. La RTM est donc dans une stratégie de reconquête avec le respect des règles par tous, des sanctions adaptées et une tarification jeunes généreuse.
Jean-Pierre Serrus, vice-président de la métropole Aix-Marseille Provence en charge de la mobilité, des déplacements et des transports, rappelle ce respect des règles et attend «des citoyens qu’ils se comportent comme des citoyens»
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Pierre Reboud, Directeur général de la RTM dévoile, au son des marteaux-piqueurs, les moyens mis en place pour lutter contre la fraude certes la répression mais également, un ensemble de mesures tarifaires…
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Maxime Tommasini, Président du Conseil d’administration de la RTM, toujours au son des marteaux-piqueurs -Steve Reich, adorerait- revient sur les nouveaux dispositifs
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Reportage Mireille BIANCIOTTO
