Tribune. Militants et sympathisants écologistes saluent les avancées en matière de transition écologique de la région Sud initiées par une COP d’avance

Publié le 7 mai 2021 à  15h00 - Dernière mise à  jour le 4 novembre 2022 à  12h47

Dans son ouvrage, «L’utopie ou la mort», le père de l’écologie moderne, René Dumont, lançait déjà cet avertissement «La dégradation des climats risque d’atteindre le point de non-retour à partir duquel on ne serait plus sûr de pouvoir rétablir un ordre climatique viable»

Caroline Gora et Christophe Madrolle ©DR
Caroline Gora et Christophe Madrolle ©DR

De nos jours, le constat reste le même

Nous, militants et sympathisants écologistes, entendons user du combat politique pour agir concrètement en faveur de la transition écologique. Notre objectif demeure clair : nous souhaitons rassembler la société civile et faire de notre Région, un territoire pilote en matière d’environnement.

La tâche, certes, est immense. Elle demande de la volonté et du bon sens. Sa mise en œuvre implique l’union de tous les talents. Nous misons sur la responsabilité et la compétence de chacun. A ce titre nous sommes porteurs d’une écologie qui répare. Une écologie, qui demain, sera en mesure de répondre aux grands défis de notre temps.

Les enjeux sont en effet connus: effondrement de la biodiversité, artificialisation des sols, crise climatique, assèchement des zones humides, alerte sur notre mer commune, la Méditerranée.

En France, par exemple, 742 espèces indigènes de flore présentent un risque d’extinction. 22 % des oiseaux ont disparu de métropole entre 1989 et 2017. Quant aux abeilles, leur sort est dramatique : 30% des colonies s’effondrent chaque année.

Plus que jamais nous avons besoin de territoires engagés dans la transition. Ces derniers pourraient expérimenter des activités économiques vertes et des outils à la fois soutenables et solvables. Force est de constater combien l’échelon régional s’avère pertinent. Sa capacité à articuler le local avec les politiques nationales et européennes, en font une force susceptible d’agir en faveur de la biodiversité.

Intéressons-nous par exemple, au bilan écologique de la Région Sud. Son plan « sauvons les abeilles » participe au maintien de la diversité des pollinisateurs : suivi des espèces, cartographie des sites naturels ou semi-naturels, augmentation de la ressource alimentaire pour les insectes pollinisateurs. Dans le même ordre d’idée, le plan « Escale zéro fumée » facilite la connexion électrique des paquebots de croisières en plus de celle des ferries. Plus largement, à travers le plan climat « Gardons une COP d’avance », la Région sud est investie dans un processus global de transformation écologique.

Certains champs d’actions nécessitent des efforts encore plus larges. Ils concernent des secteurs aussi cruciaux que les énergies du futur, la neutralité carbone, la gestion des déchets, l’adaptation et la résilience des littoraux, ou encore la maîtrise des ressources en eaux.

L’écologie, nous en sommes convaincus, est affaire de regard. Celui-ci se converti sous l’effet d’une prise de conscience générale. Nous pensons alors que nul ne nait écologiste mais le devient par la force de son investissement. Écologistes de « terrain », nous portons une vision du monde où chaque mesure favorisant la transition écologique découle de la précédente. Nous voulons rendre ce processus irréversible.

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-Caroline Gora est militante écologiste, féministe et laïque. Présidente de l’association Égali-Terre.
-Christophe Madrolle est militant écologiste. Président de l’Union des Centristes et des Écologistes (UCE))]


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Les premier signataires :

-Christian Amiraty, maire de Gignac-la-Nerthe
-Nathalie Audin, militante écologiste.
-Gilles Berhault, Délégué général Fondation des Transitions.
-Fabrice Bernard, expert Environnement, spécialiste de îles et rivages de Méditerranée.
-Rémi Bourgarel, expert environnemental.
-Loic Dombreval, député des Alpes-maritimes.
-Claire Pitollat, député des Bouches-du-Rhône.
-Daniel Seidenbinder, militant écologiste (05)
-Jean François Suhas, Président du conseil de développement du Grand port maritime de Marseille (GPMM), Président du Club de la Croisière Marseille Provence.
-Olivier Lesage, président associatif Oxygène Toulon et Oxygène Var.)]

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