« Trois p’tits tours et puis s’en vont » le nouveau polar de Jean Darrig vient de paraître

Publié le 26 novembre 2013 à  22h19 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  16h40

trois_p_tits_tours_1ere_de_couv.jpgAmateur de Polars bien ficelés, précipitez-vous pour lire le petit dernier du Commissaire Gino Volpi : Trois p’tits tours et puis s’en vont . Les nostalgiques d’Aix des années soixante y trouveront leur bonheur, ainsi que les amateurs de la campagne aixoise. Bien sûr, il y est question de marionnettes mais d’une façon bien particulière. Que font au bord des routes, ces filles mortes déguisées comme des stars des années soixante ? Volpi, citadin avant tout, s’adapte à un milieu qui lui est totalement étranger à cette époque : les travaux d’horticulture et la mentalité des paysans des environs d’Aix.
Comme à son habitude, Darrig nous « balade » dans une enquête où tout est plausible, possible. Loin des histoires abracadabrantes, ici on touche le concret, la réalité. On se demande si finalement tout ce qu’il raconte n’a pas vraiment existé. Qu’importe, pourvu que le plaisir soit au rendez-vous.
J.L.G
Jean Darrig dédicacera ses livres le 20 décembre au Cultura de Plan de Campagne
Et outre les bonnes librairies, les polars de Jean Darrig sont également à découvrir sur les plateformes ebook

Jean Darrig

Après une carrière dans l’éducation nationale, Jean Darrig, écrivain aixois, s’est consacré à l’écriture de polars et d’histoires noires. Il a créé un héros récurrent, le commissaire Gino Volpi. Vous ne le connaissez pas ? Vous devriez : né à Marseille au boulevard Oddo, Gino a commencé sa carrière à l’Évêché dans les années soixante puis a surtout exercé ses talents dans la région d’Aix ou sur la Côte bleue.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est un commissaire atypique : la tête près du bonnet, n’évitant jamais les emgambis, n’hésitant pas à faire le ménage lui-même quand les juges traînent un peu les pieds. Sa carrière débute dans les années soixante avec Les angoisses de Volpi puis se déroule au fil des enquêtes. On retrouve toujours la même équipe dont les personnages évoluent avec le temps et le lecteur parvient ainsi à bien connaître chaque membre de la brigade. Ce sont bien des polars régionaux qu’écrit Jean Darrig et non des thrillers : le récit commence immanquablement par un ou des meurtres, et l’enquête démarre avec souvent des ramifications. Le style, écrit à la première personne, est vif, truffé de dialogues émaillés de mots d’ici, parfois cocasses et réalistes. Pas de temps morts : un « Volpi » se lit en deux ou trois fois et gare aux nuits blanches ! Juste avant son dernier né Trois p’tits tours et puis s’en vont, Le mort sentait si bon colle assez bien au vécu du moment.
Jean Darrig est aussi l’auteur de drames qui côtoient la réalité et nous transportent dans des époques différentes. Juste malgré lui, sur fond d’occupation nazie, est un roman que l’on n’oublie pas.
Vous pouvez « goûter » des ouvrages sur Provence-Polar où il vous est possible de lire une bonne trentaine de pages de chaque roman.

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