Vu du virage : la chronique survivante de Lionel Tonini

En ce week-end férié, c’est avec quelque inquiétude que nous nous rendons au Stade, au vu des résultats actuels du club. D’autant que les fragiles olympiens sont opposés, ni plus ni moins, à des félins. L’affrontement a donc eu lieu ce dimanche à 17 heures, avant la tempête nocturne annoncée par Météo France.
Au local des Yankee, je croyais que l’on jouait à cache cache avec moi. Après une inspection poussée des lieux, il s’avère que non, simplement peu de personnes avaient fait le déplacement. Mon ego en prend aussi un coup. J’avais envisagé de venir en slip Léopard et cela n’a même pas créé une émeute. Je bois un café, pour me remonter car la veille j’étais à « l’Usine » aux Milles pour un concert de Gérard Ferrer, un vrai bon moment. Une veille qui s’est prolongée le jour même ce qui, cause à effet, implique que j’ai eu du mal à me lever. Bref, le week-end avait bien commencé.
Nous arrivons au stade vers 16 heures, le temps de savourer une pizza et boire un café au « Petit Plat ».
Malheureusement ma vie monastique prend fin au moment où je rencontre des amis ricardiens, avec lesquels, je savoure un excellent breuvage jaune, qui ne donne pas des ailes, mais de la joie et de l’allégresse, surtout quand Thauvin ouvre le score.
On voit le ralenti au bar, car, oui, encore une fois, j’ai oublié de rentrer à l’heure au stade. Un acte manqué, il faut que je me méfie, à force de manquer comme cela on va me proposer un contrat à l’OM. C’est l’humeur joyeuse que nous nous installons au stade. On se dit que, pour une fois, on va se régaler. Pas du tout, la deuxième mi-temps est pourrie, un but d’anthologie est encaissé, et les lionceaux se voient pousser des ailes, ce qui, je le conçois, peut faire peur aux Olympiens. Nous, nous avons le mistral dans le dos, et commençons à avoir froid jusqu’au but du gitan de l’OM, rentré quelques minutes auparavant.
Soulagement. La victoire est poussive mais c’est une victoire, qui plus est, contre un concurrent direct dans la course au maintien. Il est temps de retourner au « Petit Plat » pour se réchauffer vu que le froid s’est abattu sur la cité phocéenne.
Au final, le match était en bois mais on a obtenu la victoire. Le pire, c’est ce à quoi nous allons être condamnés jusqu’à la fin de la saison. Et, à part les bringues de la veille, je n’aurais peut-être plus rien à raconter « vu du virage! »
J’ai oublié de signaler que des membres du service de sécurité du stade, s’en sont pris à certains membres des Yankee. Ils ont sans doute confondu « nuit des champions » et stade vélodrome.
Allez l’OM

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